Neutrinos plus rapides que la lumière ? L'APF revendique le principe de causalité... (18/12/2011)

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C'est à la faveur d'une courte contribution intitulée "Une n-ième confirmation de la théorie de le relativité restreinte" sur le site du mensuel "Pour la Science" que l'APF a émit des réserves sur les résultats des expériences menées par l'équipe des chercheurs d'OPERA, menée par Dario Autiero, physicien du CNRS à l'Institut de physique nucléaire de Lyon tendant à montrer qu'ils auraient détecté des neutrinos allant plus vite que la lumière et qu'elles révèleront à plus ou moins longue échéance des erreurs de mesures.

" La mesure de la vitesse des neutrinos supérieure à celle de la célérité de la lumière ne pourrait-elle pas être une conséquence induite par les prédictions de la relativité d'Einstein et co-inventeurs, en particulier le concept de simultanéitité et ses implications dans les mesures qui reposent sur l'invariance de c. Il serait pour le moins singulier qu'alors que l'on conjecture sur la remise en cause de cette constante, la mesure qui en est à l'origine n'en soit en fait que la conséquence."

C'est donc en référence au principe de causalité que l'APF a amené sa contribution à la physique théorique. Alors qu'il s'agit de déplacement de neutrinos, l'Association des Paralysés de France a d'ores et déjà démontré son expertise sur la nécessité de la continuité de la chaine de déplacement. Par ailleurs nous pouvons noter les nombreux points de convergence entre le modèle standard et le modèle d'une société inclusive pronée par l'APF, notamment :

S'agissant du principe de causalité :

S'agissant des transports en commun l'APF est en bute au principe de causalité défendu par de nombreux élus : "Les transports en communs accessibles sont inutiles car on n'y voit jamais de personnes en situation de handicap". Le principe de causalité défendu par l'APF quant à lui est : "on ne voit pas de personne en situation de handicap dans les transports en commun car ils ne sont pas accessibles". Il semblerait cependant que l'on ne puisse pas avoir envie de ce qui n'est pas.

Cette contribution à la physique théorique rendra-t-elle nos élus plus enclins à respecter l'application de la loi 2005-102 ? Nous l'espérons. Mesdames, Messieurs les élus, dans ses expériences de pensée Albert Einstein s'imaginait assis sur un rayon de lumière. Si la loi de 2005 est dans de nombreux domaine encore une expérience de pensées et alors que nombre d'entre nous sont contraints à rester clouer sur un fauteuil, nous n'accepterons jamais que quiconque s'assoit ni sur son application, ni sur son esprit, ni sur ses lauriers...


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