Décès de Jean-Marie Barbier : affranchi malgré lui de la pesanteur d'une société égoïste. (25/10/2013)

 

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Lettre à Jean-Marie Barbier,

Cher Président, très cher ami, très cher compagnon de lutte,

Forcément la perte d'une vie est toujours un drame. Tu le sais, Il n'y a pas de petites vies perdues, il n'y a que de grandes tristesses et d'irréparables virages. Nous le vivons malheureusement trop souvent.

Nous avons à cet instant les mots de Marcel Pagnol tels écrits dans le "Château de ma Mère" :

"Le temps passe et fait tourner la roue de la vie. Telle est la vie des hommes,  quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins ; Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants".

Car, chaque être humain est unique et que tous les êtres humains sont différents. À toi, Jean-Marie, toi ce d'Artagnan qui n'a jamais eu de cesse que de défendre le "tous pour un, un pour tous", nous te promettons de défendre les uniques joyaux de la couronne qui comptent : Que quelles que soient leurs différences, qu'à chaque homme, chaque femme soit donnée la possibilité de porter sur sa tête la couronne de sa dignité et les rênes qui lui permettront de choisir sa voie.

Jean-Marie, alors que tu chevauches Pégase et que ce cheval ailé te permet de t'affranchir de l'inaccessibilité d'une société trop égoïste nous t'imaginons aérien. Affranchi de la pesanteur des contingences que tu as, vaille que vaille refusées, nous continuerons à batailler pour prendre la place que l'on nous donne sans nous permettre de la prendre.

Tes amis de l'APF de Saône-et-Loire. Avec notre indéfectible amitié et nos voeux à ta famille qui est un peu la nôtre, celle de notre association...

In memoriam

Pour lui rendre hommage, le livre d'or : ici

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