La réflexion autour du financement de la perte d'autonomie ou en d'autres termes, le financement de la dépendance ou encore la création d'une 5ème branche de la sécurité sociale n'appartient à personne. Les francs-maçons du Grand Orient de France , à l'instar d'autres, se sont penchés sur ce thème en publiant dès 2009 un livre blanc. Quelle que soit l'appréhension que ce mouvement philosophique peut susciter, la contribution est là. Elle mérite d'être prise en considération.
Le principe central : Un financement du 5ème risque par la solidarité nationale.
La présente publication se situe dans l'actualité politique nationale à travers laquelle le Président de la République et le 1er ministre engagent une réflexion autour de la hausse de la CSG autant pour réformer le financement de la protection sociale dans la perspective de ne pas la faire supporter uniquement sur les revenus du travail tout en favorisant le rétablissement de la compétitivité des entreprises... Une nouvelle quadrature du cercle ?
A voir !
NB : le sujet est d'autant plus prégnant dans notre département de Saône-et-Loire si l'on considère que Arnaud MONTEBOURD a augmenté les impôts départementaux de 15%, assimilé à la création d'un impôts local 5ème risque, dont les dividendes ont été strictement dévolus au financement de la dépendance. Un jury citoyen chargé du contrôle de la bonne utilisation de ces sommes a validé la démarche. Une enquête de l'APF localement a pu faire ressortir le peu d'impact sur la vie quotidienne des contributeurs...
(ndlr) Indépendamment de l'exposé ci-dessus livré, l'APF avait fait valoir le même type d'arguments à l'occasion de l'élaboration du schéma autonomie de Saône-et-Loire, notamment sur le danger ou a minima le caractère réducteur de la considération du grand âge comme composante de la perte d'autonomie, mais aussi inhérent à la situation de très jeunes enfants...
Il a 14 ans et la vie semble lui sourire que ce soit à l'école ou dans sa discipline de prédilection, le JUDO. Si talent il y a il y a aussi du travail ainsi qu'un environnement propice à être épargné des contingences de la vie. Ces composantes il les a intégrées dès sont plus jeune âge en côtoyant depuis qu'il a 2 ans le monde du handicap, en particulier à l'APF...
Traduite avec des mots "d'adultes" l'envie d'Ambroise à travers son engagement consiste à donner un sens particulier à ses combats, gagnés ou perdus. Il s'agit, alors qu'il a conscience de sa chance de ne pas oublier celles et ceux de ses copines ou copains que la maladie ou le handicap, souvent conséquence d'un environnement inadapté, privent de l'exercice de certaines pratiques sportives ou plus généralement de participer à la vie comme tout le monde... Loin de se considérer symboliquement comme les bras et/ou les jambes, il s'agit au contraire de mettre en relief ceux qui sont "autrement capables" et qui notamment, s'agissant du sport s'épanouissent à travers les comités HANDISPORT ou SPORT ADAPTÉ.
A travers les valeurs du sport et en particulier celles déclinées dans le code moral du judo ou encore dans l'olympisme, c'est bien le respect et la place de chacun qui doivent être considérées. Gagnant un jour, perdant l'autre, c'est toujours à Pierre de Coubertin qu'il convient de se référer : "L'important c'est de participer"
Partant de l'initiative d'Ambroise, l'APF contactera prochainement les différents progagonistes sportifs du département afin d'envisager la création d'un réseau de jeunes porteurs de ces valeurs et qui pourraient souhaiter contribuer au changement de regard sur le handicap. Ces jeunes seront ceux qui après nous construiront ou continueront à construire les contours d'une société que nous voulons inclusive... Catalyser ou susciter les envies est un gage d'acceptation de la différence chez ces futurs adultes.
Pour l'heure, le Conseil Départemental APF de Saône-et-Loire proposera à Ambroise d'arborer son logo sur son kimono.
Merci à lui.
N'hésitez pas à lui envoyer vos en couragements : Mail d'Ambroise.
Dans le cadre de ses échanges réguliers avec le Délégué du défenseur des droits, l'APF a pu évoquer la situation de Naïma SAHNOUNE, ce en parallèle au soutien sans failles de son comité de soutien et de RESF71. Il est aussi important et essentiel que Naïma SAHNOUNE puisse faire entendre et surtout écouter par elle-même sa propre voix. In fine en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance son existence lui appartient. C'est au titre du principe "passer de la prise en charge à l'accompagnement" que notre association, non sollicitée directement par Naïma SAHNOUNE et ses soutiens demeure sur le registre de l'information quant à sa situation connue même si au nom de la législation sur la maltraitance nous sommes tous concernés, soyons nous personnes morales ou personnes physiques...
Le corollaire à ces différents principes consiste à prendre le contre-pied d'une suspicion généralisée a priori pesant sur les personnes étrangères dès lors qu'il s'agit d'être "acceptées" en France durablement et pour ce faire d'être contraintes à "prouver" ses efforts d'intégration sans distinction de situations individuelles. Tel n'est pas, nous semble-t-il, le registre - et d'ailleurs aucun registre de justisfication n'est utile- sur lequel Naïma aurait à argumenter. Si tel était le cas :
Pourquoi Naïma SAHNOUNE aurait-elle demandé le divorce sachant qu'elle prenait le risque d'être expulsée si ce n'est que son seul motif était de se protéger et de se dépétrer d'un environnement délétaire ?
Pourquoi les autorités compétentes accepteraient-elles qu'une personne en situation irrégulière se présenta et a fortiori soit acceptée dans une école pour suivre un cursus menant à un BTS?
Pourquoi Naïma SAHNOUNE ferait du bénévolat notamment à l'APF de manière discrète si elle souhaitait en tirer autre chose que la satisfaction de l'engagement solidaire ainsi que le partage d'amitié essentiel à la rupture de son isolement et de sa reconnaissance en tant qu'être humain par le regard d'autrui?
En outre et nos malheureuses expériences nous le révèlent nous ne connaissons aucune personne qui ait fait un simulactre de suicide en absorbant 80 cachets d'antidépresseur.
Au regard de ces données qui convergent en faveur de Naïma, et car notre engagement quotidien avec et pour les personnes en situation de handicap repose sur des réalités tangibles et vécues par ces dernières, nous prenons parti en sa faveur. Il ne saurait en effet être question de nous exonérer du principe de responsabilité en prenant partie au nom d'une doucereuse naïveté qui pourrait obérer notre crédibilité vis-à-vis de nos partenaires de tout horizon. L'état de notre documentation nous oblige.
Là aussi réside notre initiative consistant à aborder la situation de Naïma SAHNOUNE avec le délégué du défenseur des droits au titre des droits individuels. Au-delà des engagements collectifs il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de l'histoire d'une femme qui oblige notre vigilance afin de que ne soit, à travers elle dont elle ne serait que l'incarnation, le prétexte à un combat généralisé multiforme visant sans cadre la "régularisation" à tout va. Alors que Mme Naïma SAHNOUNE est en convalescence il s'agit aussi qu'à l'occasion de son retour à un milieu moins protégé elle ne subisse pas, malgré elle et malgré ses soutiens "de bonne volonté", une situation dont elle n'aurait plus la maîtrise.
Dernière minute : Rencontre informelle avec M. THOMAS THEVENOUD, député de la 1ère circonscription.
Alors que l'APF a eu ce soir 12 juillet l'occasion de renconter Thomas THEVENOUD, député de la 1ère circonscription de Saône-et-Loire, la situation de Madame Naïlma SAHNOUNE a pu être évoquée. Ce dernier avait pris connaissance des courriers lui ayant été adressés notamment en copie suite aux envois à l'attention du Ministre de l'Intérieur et de la Ministre du droit des femmes.
Le ressenti de l'APF quant à sa réaction, dans ce contexte, relève, nous semble-t-il d'un regard bienveillant quant à une situation individuelle grave et préoccupante a priori assorti de la prise de hauteur inhérente à sa position d'élu à un mandat national l'obligeant à la considération d'un cadre législatif qui s'il a ses limites et ses outrances ne saurait être remisé d'un revers de main. Cette posture d'écoute vigilante, à l'instar de celle adoptée par l'APF, semble aller dans le sens consistant à ce que Madame Naïma SAHNOUNE puisse faire valoir ses droits avec, et elle a la chance d'en bénéficier, le soutien bienveillant - le cas échéant - de ceux qui se battent à ses côtés.
Dans cette perspective et si comme nous le souhaitons, et pour laquelle nous nous mobilisons en appui discret derrière RESF71 et son comité de soutien, Naïma SAHNOUNE voyait sa situation régularisée, au regard des éléments qui plaident très largement en sa faveur, nos parlementaires, en parallèle au soutien qui leur reste à afficher clairemenent, moyennant des précisions à fournir, pourraient être enclins à faire évoluer le cadre législatif qui en l'état illustre clairement ses limites par lesquelles ses conséquences revisitent l'avillisement des femmes et tant d'autes Hommes...
Pour l'heure et sans état d'ame, l'APF invite toutes et tous à signer la pétition mise en ligne par RESF :
Et si l'APF se bat depuis 80 ans, c'est pour voir se réaliser une reconfiguration de la cartographie humaine, en empruntant le bon mot de D'Oscar WILDE : "Aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure"... Alors Chère Naïma SAHNOUNE, sachez compter sur nous...
Si la lapidation est interdite en France il semble que le lynchage de la morale et de la dignité trouve encore ses lettres gravées dans le marbre froid de nos lois...
Naïma est menacée d'être expulsée de France comme la conséquence forcément normale d'avoir été chassée de son domicile conjugal après y avoir été apparemment rudoyée par son époux et sa belle famille... Un cadre législatif apparemment interprété au regard d'un a priori de suscpicion de mariage blanc semble déboucher sur l'abération faisant d'une victime, une potentielle coupable.
Dès lors est-il étonnant de constater la tentative de suicide de Naïma dont elle a réchapé de très peu ?
L'APF appelle à embrayer le pas du Réseau Education Sans Frontière 71 et du comité de soutien de Naïma. Elle rappelle le mot d'Abraham LINCOLN qu'elle fait sien :
" C'est en gardant le silence alors qu'ils devraient protester que les hommes deviennent des lâches".
Au regard de notre documentation et considérant les collaborations entre l'APF et RESF qui ont abouti en d'autres lieux à faire se conjuguer légalité et justice (i.e. récemment retour en France d'ARDI VRENEZI, adolescent polyhandicapé expulsé vers le KOSOVO malgré un pronostic vital défavorable du fait du manque de soins adaptés dans son pays), nous nous engageons auprès du réseau et de Naïma, de surcroit si l'on considère son implication bénévole à l'APF, solidaire des personnes en situation de handicap.
En particulier :
En demandant aux services de l'Etat, Monsieur le Préfet, Madame la Directrice de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et Mme la déléguée départementale aux droits des femmes y étant rattachée de considérer le cas de Naïma dans la globalité de sa situation.
En demandant aux différents parlementaires de se mobiliser en particulier en favorisant le "traitement" du courrier adressé par RESF à Monsieur VALLS, Ministre de l'Intérieur et en sensibilisant Madame Najat VALLAUD BELKACEM, Ministre des droits des femmes et porte parole du gouvernement ; Les contacts avec cette dernière sont certainement aisés si l'on considère que son époux, Boris VALLAUD ancien Directeur général des services du conseil général de Saône-et-Loire, rompus aux politiques sociales est désormais conseiller du Minsitre Arnaud Montebourg.
Pour l'heure et afin de ne pas prendre des initiatives qui pourraient nuire à la mobilisation concertée des membres de RESF, l'APF se limitera à la présente communication tout en étant disponible pour aller plus avant dans son implication.
Au nom des valeurs portées par l'APF, les termes de son projet associatif "bouger les lignes pour la construction d'une société inclusive" et plus simplement par solidarité et partie prenante dans toutes les luttes contre toutes formes de discrimination, les acteurs de notre association se veulent proches de Naïma et le font savoir.