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  • Congrès APF : Quand le Président de l'APF interpelle Roselyne BACHELOT ce sont les 30000 adhérents qui manifestent leur colère.

    Un combat obligé : Jamais nous n'accepterons les engagements non tenus

     

     

    Droite dans ses bottes. Dans la ville d’Alain Juppé, qui avait popularisé cette expression, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, n’a concédé aucune ouverture, sur les "sujets qui fâchent" abordés par Jean-Marie Barbier dans son discours d’accueil.

    Les congressistes ne s’attendaient certes pas à de grandes annonces sur l’emploi, la compensation ou l’éducation, quelques semaines avant la conférence nationale du handicap, le 8 juin. Roselyne Bachelot a d’ailleurs assuré que le gouvernement prendrait « des engagements forts » lors cette conférence.

    Mais sur le projet de décret, qui va donner à l’État une minorité de blocage dans les décisions d’attribution de l’AAH, la ministre a maintenu ses positions : cette nouvelle disposition vise à permettre à l’État de garantir une « meilleure équité territoriale » ; il ne s’agit « pas d’une réforme comptable », a-t-elle assuré.

    Roselyne Bachelot a également défendu le principe des mesures de substitution à l'accessibilité du cadre bâti neuf, que le projet de loi du sénateur Paul Blanc sur la modernisation des MDPH vise à mettre en place.

    Concernant le droit à la vie affective et sexuelle, Roselyne Bachelot a réaffirmé, ce n’est pas une surprise, son « opposition » à la création de services d’accompagnement sexuel.  "Droite dans ses bottes", on vous disait.

  • JT de TF1 : Mâcon mieux accessible ... Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes?

    La réponse est résolument : NON ! Un constat d'échec et de défiance au niveau national.

    Mâcon a amélioré son classement national dans le cadre du baromètre de l'accessibilité APF/l'EXPRESS et nous nous en félicitons. Ceci est avant tout à mettre au crédit de M. Jean-Pierre MATHIEU, conseiller municipal en charge du handicap qui impulse au sein de la majorité municipale et communtautaire (i.e. la CMAVAL) la notion de "réflexe handicap" et "d'accès à tout pour tous". C'est avant tout ce volontarisme qui influe largement sur la hausse du classement de mâcon : une cotation de 21 sur 21 points possibles.

     

    Cependant la lecture du classement laisse apparaître une certaine forme de timidité dans les réalisations concrètes. 9/20 pour ce qui a trait à l'accessibilité des équipements municipaux, 14/21 pour le cadre de vie en général. Gageons que le volontarisme politique constitue un catalyseur pour une nouvelle hausse dans le classement du baromètre de l'accessibilité 2011.

    Un point de progrès à confirmer  : Les transports.

    L'accessibilité des infrastructures, et plus généralement la participation à la vie en société à tous les échelons, quels qu'ils soient n'a de sens que si l'on peut en profiter. Ne pas pouvoir s'y rendre, c'est rompre la fameuse chaine de l'accessibilité qui in fine réduit à peau de chagrin les efforts fait par ailleurs. En dehors des principes de liberté de déplacement opposables à la société c'est aussi une réalité très pragmatique. Les relations tendues entre la ville de Mâcon et le SITUM (Syndicat Intercommunal des Transports Urbains Mâconnais) constituent un facteur négatif pour la concrétisation de ce droit fondamental qu'est la liberté de déplacement. Pourtant l'APF avait remis les victoires de l'APF à M. Yves PAGNOTTE, ex-Président du SITUM pour ses initiatives volontaristes sur le volet de l'adaptation des transports urbains (mis en avant notamment par le CERTU).

    A venir : Echec et défiance de la politique nationale...