Sensibilisation - Page 12

  • Eléction présidentielle - Déclaration de l'APF

    Pour une société solidaire et ouverte à tous ! 

    Dans l'esprit de son projet associatif, l'APF, l'une des premières associations de France, à la responsabilité d’exprimer sa propre vision de la société.

    Le 7 mai, les Français.es seront invités à faire un choix entre deux visions radicalement différentes de notre société.

    La société que l'APF appelle de ses vœux est celle qui porte les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité ; mais aussi laïcité, refus de toute les discriminations, promotion du vivre ensemble.

    Cette société est solidaire et ouverte à tou.te.s :

    • Elle combat les préjugés et les discriminations pour rendre effectifs les droits de l'homme ;

    • Elle s'oppose à toute logique d'exclusion et à toute injustice sociales ;

    • Elle porte un attention et offre une protection particulière aux personnes les plus vulnérables et défend la participation sociale de chacun.e, quelques soient ses capacités ; 

    • Elle permet à chacun.e d'avoir sa place et respecte celles des autres.

    Cette société s'appuie sur le respect effectifs des droits fondamentaux, notamment ceux inscrits dans la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et garantis par la convention internationale des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

    L'APF souligne également l'impact positif des politiques européennes et international sur les politique national en matière de droits fondamentaux : accessibilité et conception universelle, non-discrimination...

    Notre association est et restera mobilisée pour la défense et la promotion des droits des personnes, pour que l'inaccessibilité, le défaut de ressources décentes et le sous-financement des aides humaines et technique cessent d'être des freins à la participation des personnes en situations de handicap à la vie de la Cité.

    En tant qu'acteur de la société civile, l'APF continuera de porter demain l'ambition d'une société dans laquelle les personnes en situation de handicap trouveront enfin pleinement leur place.

     

     

  • Forum des Associations

     1, 2, 3 Mâcon !
    Le rendez-vous des associations

     

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    Après avoir participé à Chalon le samedi 3 et au Creusot le dimanche 4,

    L'APF sera présente à Mâcon au forum des associations qui se déroulera au parc des expositions " Le Spot ".

     

     

    Le samedi 10 septembre 
    &
    dimanche 11 septembre 2016 

     

     

    *Nous serons présent de 14h à 19h, le samedi et le dimanche de 10h à 18h.
      

     

     

  • Baromètre de l'accessibilité : Mâcon Info, France 3 et le JSL : Focus sur Mâcon - L'APF publie un avis de tempête.

    baromètre.jpgPour sa 5ème édition l'APF édite son baromètre de l'accessibilité. Un classement des ville préfecture. Si Mâcon demeure la ville la mieux accessible de Bourgogne son classement chute de la 19ème à la 28ème place. La raison principale : Si Mâcon a su se moderniser et proposer des infrastructures nouvelles ou rénovées respectant les normes d'accessibilité aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite, ces dernières sont souvent dans l'impossibilité d'en profiter comme tout un chacun, d'ou un accroissement des inégalités dans la population. L'immobilisme en terme d'aménagement des transport en commun et notamment de la voirie (malgré l'acquisition par la municipalité d'un minibus adapté) rend encore difficile, voire impossible de s'y rendre et de profiter de ces équipements pourtant bien vus !

     

    Reportage FRANCE 3 Bourgogne - Jeudi 13 février

     Pire et ce de manière généralisée sur le territoire, l'application de la loi de 2005, dite loi handicap est très fortement mise en cause, ce du fait de divers lobbies économiques et politiques ; De ces mêmes lobbies politiques qui ont rédigé et votés cette loi, Les échéances pourraient être repoussées d'une dizaine d'années. Dès lors comment faire confiance à nos élus ? En sus, l'argument consistant à faire valoir le fait qu'entre 2005 et 2015 (date butoir de l'application de la loi) ne laissait que 10 ans pour agir, tout en faisant état des coûts trop élevés est globalement mensonger et relève parfois de la désinformation :

    • La 1ère loi sur l'accessibilité date de 1975, ce qui aurait été largement suffisant pour élaborer des plans d'investissements pluriannuels. Qui accepterait 40 années de "promesses" ou plutôt de non respect des lois ?
    • Une des 1ère phase de la loi de 2005 consistait pour les communes à procéder au plus tard en 2009 à faire bilan des travaux à effectuer ainsi que leur chiffrage. Or seuls 27% des communes se sont mises en conformité et alors que la Direction Départementale des Territoires mettaient régulièrement à jour l'évolution de la cartographie, les mises à jour ont cessé depuis près d'1 an. Dès lors comment objectiver des coûts s'ils ne sont pas calculés ?
    • La banque mondiale a évalué à 1% le surcout lié au handicap dans la construction des infrastructures pendant que la France perd 10% de chiffre d'affaire en terme de tourisme du fait de son accessibilité.
    • Des possibilités de dérogation sont données lorsque les aménagements sont trop onéreux et mettraient en péril l'existence notamment de petits commerces. Parfois le bon sens et le volontarisme font des miracles là où les idées préconçues bloquent la construction d'une société ouverte à tous et l'égalité des chances.

    Pourtant les initiatives existent : elles relèvent souvent de personnes qui ont été confrontées directement ou moins au handicap ou encore d'élus qui scrupuleux des lois ont su aussi faire des choix :

    • À l'échelon départemental, le conseil général mène une politique volontariste dans le domaine du handicap, notamment en terme de tourisme et bien plus largement dans une réflexion généralisée que ce soit autour du développement durable (ADT71) au titre des solidarités ou encore en terme d'embauche de personnes handicapées.
    • Certaines mairies comme à Saint-Martin-Belle-Roche qui a décidé d'équiper sa mairie d'un ascenseur (cf.lien) .
    • L'ENSAM et le centre national des monuments historiques qui ont respectivement rendu accessibles respectivement leur centre d'études supérieur et l'Abbaye de Cluny ; Cette dernière représentant avec éloquence qu'un lieu millénaire et classé monument historique peut combiner respect du patrimoine et accès à la culture à toutes et tous.

    Et tant d'autres initiatives...

     

  • Projet de loi pour la refondation de l'école et handicap : Peillon souhaite finalement retirer un amendement controversé

     

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    En parallèle à notre courrier aux parlementaires et à la réponse écrite de Monsieur le Sénateur-Maire de Mâcon, Jean-Patrick COURTOIS, le ciel s'éclaircit...

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    Après avoir, dans un premier temps, proposé de le reformuler, le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a assuré vendredi 11 avril, lors d’une table ronde sur l’accessibilité pédagogique dans le Val-d’Oise, que l’amendement 274 devenu l’article 4 ter du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république serait finalement « retiré » du texte final.

    À l’initiative du député PS Michel Ménard et adopté le 6 mars par l'Assemblée nationale, ce texte prévoyait d'autoriser la communauté éducative à demander, en cours d'année, un changement d'orientation des élèves en situation de handicap. Et si l’avis des parents pouvait être pris en compte, leur accord n’était nullement sollicité.

    Face à la colère des parents d’élèves en situation de handicap soutenus par leurs associations représentatives, dont l'APF qui a demandé le retrait de ce texte, le ministre fait donc machine arrière. Le gouvernement soutiendra le retrait de cet amendement lors des débats sur la loi au Sénat.


    Reconnaissant que ce texte avait donné aux parents le sentiment qu’ils n’avaient pas le choix de l’orientation de leur(s) enfant(s), Vincent Peillon a souligné qu’il s’agissait d’un problème de « formulation » et d’un « malentendu », réaffirmant pour l’occasion son « engagement total » en faveur d'une « école inclusive ».
    De son côté, Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée en charge des personnes handicapées, s’est félicitée du retrait prochain de cet amendement. Samedi 12 avril, dans un communiqué de presse, elle a souligné que : « La communauté éducative a toute sa place dans l’inclusion des élèves en situation de handicap au sein de l’école de la République. [Mais] qu’il est également indispensable que l’accompagnement soit défini avec l’accord des parents. » Valérie Di Chiappari - Photo DR.

    In Blog Faire Face - Magazine APF