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  • Lettre à Arnaud MONTEBOURG : battons nous pour l'avenir de nos enfants.

    Quand les enfants "dys" pourraient être les victimes de la politique d'un état dysfonctionnant et (dys)criminant.

     

    La rentrée scolaire a été catastrophique pour les enfants et jeunes de Saône-et-Loire. Plus de 50% des heures d'auxiliaires de vie scolaire (AVS), programmées pour l'accompagnement des enfants en situation de handicap n'ont pas été attribués. Le 1er informé, très tardivement, a été l'inspecteur d'académie qui a tenté de pallier ce déficit et qui, par force de persuasion est parvenu a faire que le Rectorat reconsidèra la dotation départementale. Pour autant le compte n'y est pas, loin s'en faut.

    Malgré tout l'Inspecteur d'Académie est la cheville ouvrière des décisions du gouvernement dans le département. Ainsi, si on s'en réfère au journal de Saône-et-loire dans son article du 10 septembre 2011, l'Inspection académique et la MDPH mettraient en place un groupe de travail afin de reconsidérer les critères d'attribution d'heures d'AVS qui pourrait amener à exclure du périmètre de soutien par les AVS les enfants et les jeunes touchés par des troubles de dyslexies, dyspraxies, dysphasies. Ceci n'est pas acceptable et l'APF s'en remet par courrier interposé à l'intervention du Président du Conseil général, Arnaud Montebourg, Président de la MDPH.

    Document à télécharger :

    Courrier M. Montebourg - AVS et stratégies cyniques.pdf


    Si Arnaud Montebourg restait muet ceci reviendrait à déjuger l'expertise des équipes de la MDPH quant au bien-fondé de leurs évaluations des besoins des enfants/jeunes en situation de handicap en terme d'accompagnement d'AVS pour justifier la baisse des crédits sur ce volet. En termes clairs les situations de handicap ne seraient plus évaluées relativement aux besoins mais relativement aux périmètres d'une enveloppe budgétaire.

    L'APF ne sait accepter ce type de catégorisation réductrice et infondée. Si l'APF dont le public est celui qui est en situation de handicap moteur, elle considère infondée l'attribution d'AVS pour les enfants/jeunes dans cette situation si elle relève uniquement d'un palliatif de la non mise en accessibilité des établissements scolaires. Les AVS ont avant tout un rôle de soutien pédagogique et ne sauraient être réduits à un rôle de manutentionnaires de corps meurtris. Ceci renforce l'idée et le concept d'accessibilité universelle revendiquée par l'APF telle qu'il figure dans la loi 2005-102.

    Le 2 novembre la commission exécutive de la MDPH se réunira. L'APF comme toutes les associations y siégeant et qui n'ont pas été associées aux réflexions pouvant déboucher sur des réponses à fournir reste à plus amples informés sur l'hypothèse scandaleuse et discriminante de pallier le déficit d'AVS par la mise en oeuvre de critères restrictifs d'attribution de soutien d'AVS pour les enfants/jeunes dont les besoins expertisés le justifiaient. Ces critères induiraient une exclusion collective de certains handicaps dont les personnes affectées seraient réputées a priori non fondées à bénéficier du soutien d'un AVS.

    Dans le cas où cette disposition catégorielle qui ne reposerait pas sur l'évaluation des besoins individuels des enfants/jeunes demeurait, l'APF pourrait être amenée à prendre la responsabilité de mobiliser toutes les strates de la société civile pour exiger l'attribution d'AVS pour enfant/élève qui en a besoin.

    Témoignage via le JSL :

    Éducation. Un enfant autiste sans assistante de vie scolaire (AVS) depuis la rentrée. Une si pénible attente.

    Droit de suite Des auxiliaires pour les élèves.

    Éducation. Atteints de la maladie de Hunter, Enzo et Thiméo n’ont toujours pas pu faire leur rentrée.Les exclus de la rentrée

    lilou, 4 ans, en classe sans auxiliaire de vie scolaire

    L’EXPERT « Les besoins sont importants »

    Suppression de postes d’AVS Appel à la mobilisation

    Reportage Par benoît montaggioni - Éducation. Mauvaise surprise lundi pour de nombreux élèves handicapés, les restrictions budgétaires les privent de l’aide indispensable d’auxiliaire de vie scolaire le jour de la rentrée des classes.Rentrée en solitaire pour les élèves handicapés

    La colère de Christophe Sirugue

    La polémiqueÉlèves handicapés : rentrée sous le signe de l’amertume

    HandicapMoins d’aide pour les élèves handicapés

    Éducation. C’est la rentrée aujourd’hui. Entre suppressions de postes pour les accompagnants d’enfants handicapés et ouvertures de classes, enseignants et élèves sont sur le pont.Les élèves handicapés oubliés


  • Le Maire de Mâcon ment-il aux handicapés ?

    Le 27 septembre à 15 heures : mobilisation nationale

    " DES BÂTONS DANS LES ROUES"

    tous ensemble sur la place de la Mairie de Mâcon à l'occasion du deuil lié à la chronique de la mort annoncée de la "loi handicap".

     

    Journée nationale d’actions du 27 septembre : 90% de la population et 40 villes réunies pour dire NON aux dérogations !

     

     

    baton.jpgDans le cadre de la sa campagne « Des bâtons dans les roues », l'Association des paralysés de France (APF) se mobilise partout en France mardi 27 septembre 2011 pour dire pour dire « Oui à la conception universelle ! Non aux dérogations ! ».

    La loi Paul Blanc et la proposition de loi Eric Doligé vident la loi handicap et le délai de 2015 de leur sens en autorisant les possibilités de dérogations à l'accessibilité sur les bâtiments neufs et existants.

    Selon un sondage IFOP / APF, 1 Français sur 3 a des difficultés d'accessibilité ; 90% des Français considèrent que les objectifs de la loi handicap de 2005 sont prioritaires et doivent être atteints ; et 91% de la population considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde et sur lequel il faut investir. Et la mobilisation des Français ne s'arrête pas là : plus de 28 000 personnes ont signé la pétition pour dire « Oui à la conception universelle ! » sur www.desbatonsdanslesroues.org et des dizaines de députés et sénateurs se sont engagés à défendre le principe d'accessibilité universelle.

    Mais l'Etat et les pouvoirs publics n'ont que faire de l'opinion des Français ! En élargissant les possibilités de dérogations sur les bâtiments neufs et existants, ils ont ont cédé aux pressions des lobbies et des promoteurs immobiliers. Les pouvoirs publics ne prêtent aucune attention aux préoccupations des Français alors que près de la moitié d'entre eux estime que l'accessibilité concerne tout le monde.

    La France, qui a déjà un retard considérable dans le chantier de l'accessibilité, vit désormais un retour en arrière de près de 40 ans, imposé par les décideurs publics. Cette entrave à la liberté de circuler ne peut plus durer et l'APF appelle tous les citoyens révoltés par cette situation à se mobiliser lors de la journée nationale d'actions mardi 27 septembre.

    Banniere.jpg

     

    pétition lavigne APF.jpg

     

     

    Les élus de la majorité mâconnaise ont-ils menti sur la politique municipale sur le handicap ?

     

    access.jpgL'APF se donne pour règle la loyauté et la confiance avec ses partenaires. En 2010, Mâcon, ville préfecture a répondu au questionnaire APF / L'EXPRESS visant à établir un classement national des chefs lieux de départements les plus à la pointe en terme d'accessibilité. Le questionnaire se base à la fois sur le vécu objectivés des personnes en situation de handicap résidant à Mâcon et les réponses de la municipalité visant à mesurer son respect des dispositions légales en terme de politique de handicap, notamment dictées par la loi 2005-102, dit loi handicap ou de manière plus précise, "loi n°2005-102 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées".

    A cette occasion Mâcon est passé de la 39ème à la 11ème place du classement national lui permettant de bénéficier d'une couverture médiatique importante, notamment en faisant l'objet d'un reportage de TF1 à une heure de forte audience.

    Le cahier des charges permettant la cotation est consultable ci-dessous :




    systeme_courtois.jpgLes élus de la majorité de Mâcon ont-ils menti ou omis ?

    L'un des items comptant dans la note attribuée a notamment trait à la réalisation du Plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics (PAVE) que chaque commune de France devaient produire au plus tard le 22 décembre 2009. Or après vérification sur le site de la Direction départementale des territoires de Saône-et-Loire, Mâcon n'est pas en règle vis-à-vis de la législation. La carte reproduite ci-dessous malgré les droits de copyright tend à prouver que le PAVE de Mâcon n'est qu'en cours de réalisation (comme d'ailleurs 314 autres communes et 159 autres n'ayant pas initié la démarche obligatoire - seules 100 municipalités sur 573, soit 17,5% ont respecté la loi).

    Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.


    Ce qui a alerté notre attention : Un positionnement paradoxal du sénateur-Maire de Mâcon.

    En promouvant une politique municipale volontariste en direction des personnes en situation de handicap, avec force de communication, mais en se positionnant dans la mouvance du Sénateur Paul Blanc et la loi du même nom autorisant des dérogations aux principes d'accessibilité c'est une logique de positionnement politique à géomètrie variable qui à attiré notre attention, nous menant à aller plus avant dans une vérification des réponses produites à l'occasion de l'élaboration du baromètre de l'accessibilité. Nous souhaitons nous tromper et qu'une erreur de transcription des informations de la part de la direction départementale des territoires soit la source d'une méprise.

    Si les information s'avéraient la conclusion serait que la position élogieuse de Mâcon dans le classement du baromètre de l'accessibilité relèverait d'une certaine forme d'imposture et nous amènerait à revisiter les modalités de collaboration avec la municipalité, non sur un mode de défiance mais a minima de méfiance. Un tel contexte obérerait durablement la qualité de nos liens et plus largement ceux qui lient la municipalité avec l'ensemble des citoyens qui dès lors serait fondé à douter de chaque déclaration.

    Quoiqu'il en soit nous demandons à Monsieur le Sénateur Maire COURTOIS de prendre clairement position : EST-IL OU NON FAVORABLE AUX MESURES DEROGATOIRE SUR L'ACCESSIBILITE, QUI CONSTITUENT UNE NEGATION DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA LOI HANDICAP DE 2005 ?

  • L' Odyssée APF-Handisport plébicitée par l'Agence de développement du tourisme 71

    Quand l'Odyssée est reconnue comme un événement favorisant la promotion du Tourisme en Saône-et-Loire.

    afficheVV.jpgL'Odyssée organisée par l'APF et HANDISPORT a décidément du succès. Après l'annonce de la venue du Préfet de Saône-et-Loire, c'est l'Agence de Développement du Tourisme (ancien CDT71) qui l'a plébicité au nombre des 3 manifestations retenues dans le cadre de l'appel à projets "Evénementiels - Voies Vertes 2011"...

    Monsieur DRAPIER, Conseiller général du canton de Bourbon Lancy et Président de l'Agence de Développement du Tourisme ainsi que son Directeur, Jean-François RIOUFOL nous honnorerons de leur présence et donneront le signal de départ de l'Odyssée.

    C'est une dotation de 3000€ qui a été attribuée et qui sera intégralement dédiée aux actions de communication et à l'organisation de l'Odyssée du 10 septembre prochain, sur la voie verte à Digoin.

    Au-delà de ce soutien financier important, l'APF voit dans cette décsion la reconnaissance des personnes en situation de handicap comme étant des acteurs sur lesquels on peut compter pour le développement et l'attractivité du territoire départemental avec comme dessein affiché de "la construction d'une société ouverte à tous" comme décliné dans son nouveau projet associatif.

     Journées nationales des voies vertes en Saône-et-Loire


    N'hésitez donc pas... Dans la mesure de nos moyens nous souhaitons être parties prenantes de vos projets en sucitant ce qui deviendra le "Réflexe Handicap".

    Un grand merci au jury de sélection de l'agence de développement du Tourisme !

  • SIRIUS : Un projet qui "bouge les lignes"

    La Sâone-et-Loire invite ses citoyens à constuire l'avenir du département à l'horizon 2030...

    D'acteurs devenons auteurs de notre futur !

    sirius.jpg

    Alors que notre association adopte les termes de son nouveau projet associatif "Bouger les lignes, pour la construction d'une société inclusive", le département de Saône-et-Loire interroge ses citoyens, ses entreprises, en un mot toutes ses forces vives, à donner leurs avis, leurs souhaits, leurs rêves et plus encore tout sur ce que devrait être la Saône-et-Loire à l'horizon 2030.

    SIRIUS comme notre projet associatif repose sur une démarche de démocratie participative. Hors de toute considération politique, partisane, confessionnelle ou plus généralement réduite au a priori, nous sommes tous conviés à nous exprimer.

    Nous qui sommes souvent contingentés à la portion congrue, à subir les diktat d'une société sourde à nos préoccupations, ne ratons pas l'opportunité de nous exprimer. Que ce soient nos soucis quotidiens, nos espoirs mais aussi par solidarité envers toutes les différences qui nous enrichissent, exprimons nous.

    L'accessibilité, sous son angle universel, non réduite aux préoccupations des personnes en situation de handicap mais comme un sujet central du développement durable, appelle les réactions et les préoccupations majeures qui appelle les contributions de chacun d'entre nous.

    SIRIUS, l'étoile la plus brillante du ciel comme un but à atteindre; SIRIUS est aussi l'étoile de la constellation du Grand Chien (canis major) qui annonçait les grandes chaleurs chez les égyptiens (d'ou le mot "canicule) doit être aussi l'objectif de toujours plus de chaleur humaine, de solidarité et de considération des besoins des plus vulnérables d'entre nous.

    Nous, personnes en situation de handicap qui n'aspiront qu'à vivre et à participer à la vie de notre société à tous ses échelons ne saurions être muettes à cet appel à contributions singulier et trop rare pour qu'enfin nous ne soyons plus des personnes à part, mais à part entière !

    Vos contributions : "SIRIUS, je participe"

     

    Tout savoir sur le projet SIRIUS :


    La Saône-et-Loire se trouve aujourd'hui dans une situation caractéristique du défi lancé aux départements ruraux de reconstruire les conditions de leur vitalité.
    En effet, alors même que les phénomènes de métropolisation ont créé les conditions d'une croissance quasi mécanique dans les départements urbains, la paupérisation, en apparence irrépressible, des départements ruraux résulte de la conjonction de phénomènes économiques, sociologiques et démographiques relativement bien identifiés : exode rural, vieillissement, assèchement du terreau économique aggravé par la mondialisation…

    Des départements en perte d'attractivité

    Dans la plupart des départements ruraux, la perte d'attractivité est liée à la conjonction de plusieurs phénomènes :
    - l’absence des ferments de « l’économie de la connaissance » ;
    - la difficulté à offrir des modes d’accueil compatibles avec les aspirations des jeunes actifs ;
    - la raréfaction des services et la banalisation du tissu commercial des villes moyennes ;
    - la difficulté à répondre aux enjeux futurs tels que la mobilité ou l’accès aux espaces numériques ;
    - une agriculture qui cherche son équilibre économique ;
    - une animation des territoires qui ne subsiste que grâce au militantisme et à l’implication des acteurs du territoire.

    La Saône-et-Loire connaît ces phénomènes, même si elle présente des atouts majeurs en comparaison d’autres départements ruraux, en particulier en termes de densité et de spécialisation de son tissu industriel, d’accessibilité et de desserte, de qualité et de notoriété de ses productions agricoles, de patrimoine naturel, architectural et touristique, de vie culturelle et sportive ou encore de pôles d’excellence ou de compétitivité.

    Il n’en reste pas moins que la mobilisation de tous les acteurs du territoire et de la population est plus que jamais nécessaire pour répondre à ces défis majeurs et préparer l’avenir.

    20 ans pour bâtir ensemble la Saône-et-Loire

    C’est pourquoi le Conseil général de Saône et Loire a décidé le 17 juin 2011, à l’unanimité de ses membres, de lancer une vaste démarche conduisant à  concevoir un projet de développement partagé à horizon de 20 ans pour la Saône-et-Loire, en se fondant au premier chef sur les besoins et les enjeux de ses territoires et de leurs populations et en se départissant d’une réflexion contrainte par les organisations institutionnelles présentes et les répartitions actuelles de compétences entre les collectivités.

    Le projet Sirius est un projet pour la Saône-et-Loire, indépendamment des organisations institutionnelles actuelles et de la répartition présente des compétences entre elles. Ce n’est pas le projet du Conseil général de Saône-et-Loire, ni d’aucune autre institution prise à titre individuel. C’est un patrimoine commun dont chacun doit pouvoir se saisir :

    - les collectivités pour élaborer des priorités d’action publique convergentes et imaginer leur organisation future, en termes de répartition de compétences et de mutualisation construisant ainsi  l’architecture institutionnelle de demain,

    - les entreprises en fonction des opportunités d’affaires qu’elles y voient,

    - les habitants qui peuvent être eux-mêmes acteurs du changement et de la préparation de l’avenir.

    Le projet doit être très largement concerté et participatif dans son élaboration afin de susciter l’adhésion et la coopération nécessaires à sa mise en œuvre et à sa réussite.

    Un plan stratégique d’une telle envergure pour la Saône-et-Loire ne saurait, en effet, être construit sans une large association de la population et des acteurs du territoire.

    Une méthodologie basée sur la participation

    La méthodologie proposée se fonde en substance sur la consultation des acteurs du territoire, la participation de la population et le soutien d’un groupe pluridisciplinaire d’experts. Elle s’appuie sur différents partenariats notamment sur le plan de l’accompagnement méthodologique.

    1. Point de départ : diagnostic de territoire.

    Le diagnostic de territoire sera partagé dans toutes ses dimensions économiques, sociales, éducatives, culturelles, démographiques, environnementales… L’Insee Bourgogne, avec laquelle un partenariat a été noué, a élaboré un cahier spécifique  « La Saône et Loire face a son avenir ». Les services du Département ont également contribué en établissant des constats dans les domaines relevant de leurs compétences, notamment en vue des portés à la connaissance élaborés dans le cadre de la mise en place des Schémas de cohérence territoriale  (SCOT).

    2. La société civile, actrice du projet.

    Une large consultation de la société civile (élus, associations, acteurs économiques, chambres consulaires, syndicats, partis politiques…) est dès à présent mise en œuvre. Il s’agira d’établir, notamment par le biais d’un questionnaire, des éléments de diagnostic se fondant sur l’expérience des acteurs de terrain : atouts, faiblesses, enjeux, perspectives…

    Des « ateliers de réflexion » réuniront ensuite un échantillon représentatif de ces acteurs, pour travailler sur les thématiques prioritaires ayant émerger des questionnaires.
    Des cahiers d’acteurs, inspirés des méthodes de la commission nationale du débat public, viendront enrichir le débat.

    3. La démocratie participative

    Parallèlement, une phase importante de démocratie participative est engagée, et ce avec trois grands objectifs :

    - confronter les enjeux et propositions émergeant de la concertation avec la société civile à l’opinion de la population. Recueillir le cas échéant des contradictions, des propositions complémentaires, voire élargir la liste des thèmes abordés dans le projet,
    - associer la population à la définition d’un projet qui engage son avenir et celui de son territoire par une expression libre et directe et lui offrir la possibilité d’être acteur du changement pour se l’approprier,
    - orienter la décision publique.

    La 1e étape de cette phase passe par la diffusion sur l’ensemble du département d’un questionnaire ouvert à tous les citoyens.

    4. Le grand jury.

    La rédaction du projet sera confiée à un groupe pluridisciplinaire (le Grand Jury) d’experts ou de personnalités qualifiées reconnues dans leur domaine.

    Le document final servira de base de réflexion à l’action à long terme de toutes les parties prenantes à la démarche : collectivités, Etat, acteurs du territoire et citoyens, et  permettra à chacun d’inscrire ses projets dans le cadre d’une réflexion de fond, partagée par l’ensemble de ses partenaires.

    Pour cela il formulera des objectifs précis, sans toutefois entrer dans le détail des moyens déployés pour les atteindre. À chaque acteur du projet ensuite, par les comportements qu’il adopte, par les priorités qu’il se donne et les moyens qu’il mobilise, de concourir à sa mise en œuvre.

    En tant que projet construit avec la participation des acteurs du territoire et de la population, le projet Sirius a l’ambition d’être un projet partagé et une feuille de route commune pour la préparation de l’avenir de la Saône et Loire.