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  • SIRIUS : Un projet qui "bouge les lignes"

    La Sâone-et-Loire invite ses citoyens à constuire l'avenir du département à l'horizon 2030...

    D'acteurs devenons auteurs de notre futur !

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    Alors que notre association adopte les termes de son nouveau projet associatif "Bouger les lignes, pour la construction d'une société inclusive", le département de Saône-et-Loire interroge ses citoyens, ses entreprises, en un mot toutes ses forces vives, à donner leurs avis, leurs souhaits, leurs rêves et plus encore tout sur ce que devrait être la Saône-et-Loire à l'horizon 2030.

    SIRIUS comme notre projet associatif repose sur une démarche de démocratie participative. Hors de toute considération politique, partisane, confessionnelle ou plus généralement réduite au a priori, nous sommes tous conviés à nous exprimer.

    Nous qui sommes souvent contingentés à la portion congrue, à subir les diktat d'une société sourde à nos préoccupations, ne ratons pas l'opportunité de nous exprimer. Que ce soient nos soucis quotidiens, nos espoirs mais aussi par solidarité envers toutes les différences qui nous enrichissent, exprimons nous.

    L'accessibilité, sous son angle universel, non réduite aux préoccupations des personnes en situation de handicap mais comme un sujet central du développement durable, appelle les réactions et les préoccupations majeures qui appelle les contributions de chacun d'entre nous.

    SIRIUS, l'étoile la plus brillante du ciel comme un but à atteindre; SIRIUS est aussi l'étoile de la constellation du Grand Chien (canis major) qui annonçait les grandes chaleurs chez les égyptiens (d'ou le mot "canicule) doit être aussi l'objectif de toujours plus de chaleur humaine, de solidarité et de considération des besoins des plus vulnérables d'entre nous.

    Nous, personnes en situation de handicap qui n'aspiront qu'à vivre et à participer à la vie de notre société à tous ses échelons ne saurions être muettes à cet appel à contributions singulier et trop rare pour qu'enfin nous ne soyons plus des personnes à part, mais à part entière !

    Vos contributions : "SIRIUS, je participe"

     

    Tout savoir sur le projet SIRIUS :


    La Saône-et-Loire se trouve aujourd'hui dans une situation caractéristique du défi lancé aux départements ruraux de reconstruire les conditions de leur vitalité.
    En effet, alors même que les phénomènes de métropolisation ont créé les conditions d'une croissance quasi mécanique dans les départements urbains, la paupérisation, en apparence irrépressible, des départements ruraux résulte de la conjonction de phénomènes économiques, sociologiques et démographiques relativement bien identifiés : exode rural, vieillissement, assèchement du terreau économique aggravé par la mondialisation…

    Des départements en perte d'attractivité

    Dans la plupart des départements ruraux, la perte d'attractivité est liée à la conjonction de plusieurs phénomènes :
    - l’absence des ferments de « l’économie de la connaissance » ;
    - la difficulté à offrir des modes d’accueil compatibles avec les aspirations des jeunes actifs ;
    - la raréfaction des services et la banalisation du tissu commercial des villes moyennes ;
    - la difficulté à répondre aux enjeux futurs tels que la mobilité ou l’accès aux espaces numériques ;
    - une agriculture qui cherche son équilibre économique ;
    - une animation des territoires qui ne subsiste que grâce au militantisme et à l’implication des acteurs du territoire.

    La Saône-et-Loire connaît ces phénomènes, même si elle présente des atouts majeurs en comparaison d’autres départements ruraux, en particulier en termes de densité et de spécialisation de son tissu industriel, d’accessibilité et de desserte, de qualité et de notoriété de ses productions agricoles, de patrimoine naturel, architectural et touristique, de vie culturelle et sportive ou encore de pôles d’excellence ou de compétitivité.

    Il n’en reste pas moins que la mobilisation de tous les acteurs du territoire et de la population est plus que jamais nécessaire pour répondre à ces défis majeurs et préparer l’avenir.

    20 ans pour bâtir ensemble la Saône-et-Loire

    C’est pourquoi le Conseil général de Saône et Loire a décidé le 17 juin 2011, à l’unanimité de ses membres, de lancer une vaste démarche conduisant à  concevoir un projet de développement partagé à horizon de 20 ans pour la Saône-et-Loire, en se fondant au premier chef sur les besoins et les enjeux de ses territoires et de leurs populations et en se départissant d’une réflexion contrainte par les organisations institutionnelles présentes et les répartitions actuelles de compétences entre les collectivités.

    Le projet Sirius est un projet pour la Saône-et-Loire, indépendamment des organisations institutionnelles actuelles et de la répartition présente des compétences entre elles. Ce n’est pas le projet du Conseil général de Saône-et-Loire, ni d’aucune autre institution prise à titre individuel. C’est un patrimoine commun dont chacun doit pouvoir se saisir :

    - les collectivités pour élaborer des priorités d’action publique convergentes et imaginer leur organisation future, en termes de répartition de compétences et de mutualisation construisant ainsi  l’architecture institutionnelle de demain,

    - les entreprises en fonction des opportunités d’affaires qu’elles y voient,

    - les habitants qui peuvent être eux-mêmes acteurs du changement et de la préparation de l’avenir.

    Le projet doit être très largement concerté et participatif dans son élaboration afin de susciter l’adhésion et la coopération nécessaires à sa mise en œuvre et à sa réussite.

    Un plan stratégique d’une telle envergure pour la Saône-et-Loire ne saurait, en effet, être construit sans une large association de la population et des acteurs du territoire.

    Une méthodologie basée sur la participation

    La méthodologie proposée se fonde en substance sur la consultation des acteurs du territoire, la participation de la population et le soutien d’un groupe pluridisciplinaire d’experts. Elle s’appuie sur différents partenariats notamment sur le plan de l’accompagnement méthodologique.

    1. Point de départ : diagnostic de territoire.

    Le diagnostic de territoire sera partagé dans toutes ses dimensions économiques, sociales, éducatives, culturelles, démographiques, environnementales… L’Insee Bourgogne, avec laquelle un partenariat a été noué, a élaboré un cahier spécifique  « La Saône et Loire face a son avenir ». Les services du Département ont également contribué en établissant des constats dans les domaines relevant de leurs compétences, notamment en vue des portés à la connaissance élaborés dans le cadre de la mise en place des Schémas de cohérence territoriale  (SCOT).

    2. La société civile, actrice du projet.

    Une large consultation de la société civile (élus, associations, acteurs économiques, chambres consulaires, syndicats, partis politiques…) est dès à présent mise en œuvre. Il s’agira d’établir, notamment par le biais d’un questionnaire, des éléments de diagnostic se fondant sur l’expérience des acteurs de terrain : atouts, faiblesses, enjeux, perspectives…

    Des « ateliers de réflexion » réuniront ensuite un échantillon représentatif de ces acteurs, pour travailler sur les thématiques prioritaires ayant émerger des questionnaires.
    Des cahiers d’acteurs, inspirés des méthodes de la commission nationale du débat public, viendront enrichir le débat.

    3. La démocratie participative

    Parallèlement, une phase importante de démocratie participative est engagée, et ce avec trois grands objectifs :

    - confronter les enjeux et propositions émergeant de la concertation avec la société civile à l’opinion de la population. Recueillir le cas échéant des contradictions, des propositions complémentaires, voire élargir la liste des thèmes abordés dans le projet,
    - associer la population à la définition d’un projet qui engage son avenir et celui de son territoire par une expression libre et directe et lui offrir la possibilité d’être acteur du changement pour se l’approprier,
    - orienter la décision publique.

    La 1e étape de cette phase passe par la diffusion sur l’ensemble du département d’un questionnaire ouvert à tous les citoyens.

    4. Le grand jury.

    La rédaction du projet sera confiée à un groupe pluridisciplinaire (le Grand Jury) d’experts ou de personnalités qualifiées reconnues dans leur domaine.

    Le document final servira de base de réflexion à l’action à long terme de toutes les parties prenantes à la démarche : collectivités, Etat, acteurs du territoire et citoyens, et  permettra à chacun d’inscrire ses projets dans le cadre d’une réflexion de fond, partagée par l’ensemble de ses partenaires.

    Pour cela il formulera des objectifs précis, sans toutefois entrer dans le détail des moyens déployés pour les atteindre. À chaque acteur du projet ensuite, par les comportements qu’il adopte, par les priorités qu’il se donne et les moyens qu’il mobilise, de concourir à sa mise en œuvre.

    En tant que projet construit avec la participation des acteurs du territoire et de la population, le projet Sirius a l’ambition d’être un projet partagé et une feuille de route commune pour la préparation de l’avenir de la Saône et Loire.

  • Quand les parlementaires trahissent les personnes en situation de handicap...

    Nos élus nous mettent des bâton dans les roues...

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    En 1975, une loi demandait de rendre accessibles les bâtiments et transports en France. Non suivie d'effets car sans moyens et sans délais, il a fallu attendre 30 ans et la loi « handicap » de 2005 pour voir fixé un délai : la France doit être accessible en 2015 !

    Rendre accessible[1] ? Les maîtres d'ouvrage (collectivités publiques, entreprises privées, professions libérales, gérants d'espaces de APF-baton_40x60[1].jpgloisirs et de sports...) n'y voient que des normes et des coûts supplémentaires en oubliant d'une part l'objectif initial de la loi, et d'autre part la possibilité de construire sans surcoût.

    Aujourd'hui, les parlementaires nous mettent des bâtons dans les roues !

    Ils viennent de céder aux pressions des lobbies dans une proposition de loi, nommée « proposition de loi Paul Blanc », votée en 1ère lecture au Sénat, puis à l'Assemblée nationale, en voulant déroger au principe d'accessibilité... dès la construction de certains bâtiments neufs !

    Citoyens, nous considérons que la liberté d'accéder à tous les lieux publics, aux logements, aux transports est un droit fondamental, universel, basé sur la dignité humaine, qui s'inscrit dans un principe de non-discrimination.

    Qui accepterait au quotidien de ne pas pouvoir entrer dans sa boulangerie, de passer par les sous-sols et les monte-charge pour accéder à des services administratifs ou à des salles de spectacles, de ne pouvoir prendre que quelques  transports publics, de n'avoir que quelques dizaines de logements sociaux accessibles dans une ville de 100 000 habitants... ? La bonne volonté et l'aide pour franchir des obstacles ne sauraient suffire : chacun doit pouvoir être autonome dans ses déplacements !

    Pour une « France accessible », l'APF rappelle que :

    1. Le principe d'accessibilité ne répond pas à une demande catégorielle émanant d'un public spécifique. Il constitue aussi un enjeu de société en termes d'urbanisme et d'aménagement du territoire : personnes âgées, blessés temporaires, parents avec poussettes, voyageurs avec une valise encombrante... chacun est concerné ! Sans compter le confort procuré aux personnes valides !
    2. Rendre accessible c'est tout simplement rendre les personnes libres de se déplacer, rompre l'isolement, permettre la rencontre des différences dans la société et donc lutter contre les préjugés. Le « vivre ensemble » n'est pas négociable !
    3. Personne n'a concrètement réussi à prouver qu'il n'était pas possible de rendre une construction neuve accessible pour des raisons techniques. Ce qui apparaît infaisable ou coûteux est en fait plutôt lié à une méconnaissance de la règlementation et à un manque de formation car des solutions techniques existent. Un bâtiment doit s'adapter aux besoins des hommes, et non l'inverse !

    Parce que l'Association des Paralysés de France défend l'autonomie, la liberté et la dignité des personnes en situation de handicap,

    Parce que pour l'APF, l'accessibilité concerne chacun d'entre nous aujourd'hui et demain,

    Parce l'APF a comme ambition une société ouverte à tous, solidaire et sans préjugés, et que cette ambition dépasse le champ catégoriel du handicap,

    L'APF demande au gouvernement et à chaque parlementaire d'introduire le principe de la conception universelle dans la législation française relative à l'accessibilité notamment dans la proposition de loi Paul Blanc lors de la 2nde lecture, conformément à la convention internationale de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées.

    L'APF demande le retrait voire le rejet de toutes dispositions législatives et règlementaires dérogeant, pour les constructions neuves, aux principes d'accessibilité et de conception universelle.

    L'APF demande à chaque citoyen son soutien par la signature de cette pétition.

    En Saône-et-Loire seul le député Christophe SIRUGUE nous a, à ce jour, manifesté son soutien. Gageons que ses alter ego en fassent autant... Messieurs les Parlementaires nous vous jugerons sur vos actes!

    Pour en savoir plus : Le site "des BATONS DANS LES ROUES"

     

    Communiqué de presse :

     


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  • Congrès APF : Quand le Président de l'APF interpelle Roselyne BACHELOT ce sont les 30000 adhérents qui manifestent leur colère.

    Un combat obligé : Jamais nous n'accepterons les engagements non tenus

     

     

    Droite dans ses bottes. Dans la ville d’Alain Juppé, qui avait popularisé cette expression, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, n’a concédé aucune ouverture, sur les "sujets qui fâchent" abordés par Jean-Marie Barbier dans son discours d’accueil.

    Les congressistes ne s’attendaient certes pas à de grandes annonces sur l’emploi, la compensation ou l’éducation, quelques semaines avant la conférence nationale du handicap, le 8 juin. Roselyne Bachelot a d’ailleurs assuré que le gouvernement prendrait « des engagements forts » lors cette conférence.

    Mais sur le projet de décret, qui va donner à l’État une minorité de blocage dans les décisions d’attribution de l’AAH, la ministre a maintenu ses positions : cette nouvelle disposition vise à permettre à l’État de garantir une « meilleure équité territoriale » ; il ne s’agit « pas d’une réforme comptable », a-t-elle assuré.

    Roselyne Bachelot a également défendu le principe des mesures de substitution à l'accessibilité du cadre bâti neuf, que le projet de loi du sénateur Paul Blanc sur la modernisation des MDPH vise à mettre en place.

    Concernant le droit à la vie affective et sexuelle, Roselyne Bachelot a réaffirmé, ce n’est pas une surprise, son « opposition » à la création de services d’accompagnement sexuel.  "Droite dans ses bottes", on vous disait.

  • Marie-Ange DIEUDONNE s'en est allé...

    Nous avons la tristesse de vous annoncer la disparition de Marie-Ange DIEUDONNE, Directrice régionale de l'APF en Bourgogne et Franche-Comté. Comme elle nous en a toujours donné l'habitude et l'exemple elle s'est battue et la "grande faucheuse" a eu du mal à l'emmener et s'en souviendra.

     

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    Pour ceux qui la connaissait c'était une femme de caractère qui a influé durablement sur la vie de l'APF avec laquelle elle a entretenu des liens durant toute sa vie que ce soit comme adhérente, militante, bénévole ou salariée. Elle se battait bec et ongles et ne cédait jamais un pouce sur le respect des fondamentaux qui constituent les droits des personnes en situation de handicap à vivre comme tout le monde avec tout le monde.

    Respectée, parfois crainte, elle pouvait tenir tête à n'importe qui dès lors que l'injustice tentait de faire intrusion ou que sa conscience lui dictait. Elevée "à l'école de la pudeur", selon ses mots, elle ne dévoilait que rarement ses sentiments, encore moins quand le sort ou l'existence lui réservaient des souffrances. Elle faisait preuve aussi d'une constante bienveillance et d'une présence quasi maternelle lorsqu'il le fallait, se caractérisant par son intelligence de la situation et son intuition aigüe rarement mise à mal.

    Souvenons nous de Marie-Ange dans cette vidéo de 2008 à Essaouira où nous étions accompagnateurs d'un séjour APF Evasion.

     

    Ces obsèques se dérouleront à Auxerre, mercredi 16 mars à 10 heures dans un lieu qui reste à préciser. N'hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous y rendre.

    Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire parvenir vos messages de sympathie à l'adresse postale ou mail de la délégation départementale. Nous les transmettrons à sa famille.

    Nous ferons en sorte être dignes de ce qu'elle a apporté et n'oublierons pas.

    Bien à vous.