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  • Jeux olympiques 2012... Avec ses jeux de Saône-et-Loire l'esprit initial de l'olympisme existe près de chez nous : Ambroise judoka de 14 ans s'engage pour la cause des personnes en situation de handicap... VIDÉO !

     

     

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    Il a 14 ans et la vie semble lui sourire que ce soit à l'école ou dans sa discipline de prédilection, le JUDO. Si talent il y a il y a aussi du travail ainsi qu'un environnement propice à être épargné des contingences de la vie. Ces composantes il les a intégrées dès sont plus jeune âge en côtoyant depuis qu'il a 2 ans le monde du handicap, en particulier à l'APF...


    Traduite avec des mots "d'adultes" l'envie d'Ambroise à travers son engagement consiste à donner un sens particulier à ses combats, gagnés ou perdus. Il s'agit, alors qu'il a conscience de sa chance de ne pas oublier celles et ceux de ses copines ou copains que la maladie ou le handicap, souvent conséquence d'un environnement inadapté, privent de l'exercice de certaines pratiques sportives ou plus généralement de participer à la vie comme tout le monde... Loin de se considérer symboliquement comme les bras et/ou les jambes, il s'agit au contraire de mettre en relief ceux qui sont "autrement capables" et qui notamment, s'agissant du sport s'épanouissent à travers les comités HANDISPORT ou SPORT ADAPTÉ.

    A travers les valeurs du sport et en particulier celles déclinées dans le code moral du judo ou encore dans l'olympisme, c'est bien le respect et la place de chacun qui doivent être considérées. Gagnant un jour, perdant l'autre, c'est toujours à Pierre de Coubertin qu'il convient de se référer : "L'important c'est de participer"

    Partant de l'initiative d'Ambroise, l'APF contactera prochainement les différents progagonistes sportifs du département afin d'envisager la création d'un réseau de jeunes porteurs de ces valeurs et qui pourraient souhaiter contribuer au changement de regard sur le handicap. Ces jeunes seront ceux qui après nous construiront ou continueront à construire les contours d'une société que nous voulons inclusive... Catalyser ou susciter les envies est un gage d'acceptation de la différence chez ces futurs adultes.

    Pour l'heure, le Conseil Départemental APF de Saône-et-Loire proposera à Ambroise d'arborer son logo sur son kimono.

    Merci à lui.

    N'hésitez pas à lui envoyer vos en couragements : Mail d'Ambroise.

     

  • Neutrinos plus rapides que la lumière ? L'APF revendique le principe de causalité...

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    C'est à la faveur d'une courte contribution intitulée "Une n-ième confirmation de la théorie de le relativité restreinte" sur le site du mensuel "Pour la Science" que l'APF a émit des réserves sur les résultats des expériences menées par l'équipe des chercheurs d'OPERA, menée par Dario Autiero, physicien du CNRS à l'Institut de physique nucléaire de Lyon tendant à montrer qu'ils auraient détecté des neutrinos allant plus vite que la lumière et qu'elles révèleront à plus ou moins longue échéance des erreurs de mesures.

    " La mesure de la vitesse des neutrinos supérieure à celle de la célérité de la lumière ne pourrait-elle pas être une conséquence induite par les prédictions de la relativité d'Einstein et co-inventeurs, en particulier le concept de simultanéitité et ses implications dans les mesures qui reposent sur l'invariance de c. Il serait pour le moins singulier qu'alors que l'on conjecture sur la remise en cause de cette constante, la mesure qui en est à l'origine n'en soit en fait que la conséquence."

    C'est donc en référence au principe de causalité que l'APF a amené sa contribution à la physique théorique. Alors qu'il s'agit de déplacement de neutrinos, l'Association des Paralysés de France a d'ores et déjà démontré son expertise sur la nécessité de la continuité de la chaine de déplacement. Par ailleurs nous pouvons noter les nombreux points de convergence entre le modèle standard et le modèle d'une société inclusive pronée par l'APF, notamment :

    • A l'instar de l'universalité de la célérité de la lumière postulée par Albert Einstein, l'APF prône comme postulat pour une société inclusive l'universalité de l'accessibilité.
    • Pour bâtir sa théorie de la relativité restreinte, Albert Einstein a utiliser de nombreuses expériences de pensées basées sur les gares, les quais, les trains ou encore les wagons. En la matière l'APF est au regret de constater que l'accessibilité de ces mêmes infrastructures demeurent globalement des expériences de pensées. Force est de constater que le prix Nobel a un train d'avance sur l'APF en ce sens que ses expériences de pensées ont, elles, vu leur vérification et applications réalisées. Notons néanmoins que sa théorie date de 1905, là où l'APF a été créée une trentaine d'années plus tard.

    S'agissant du principe de causalité :

    S'agissant des transports en commun l'APF est en bute au principe de causalité défendu par de nombreux élus : "Les transports en communs accessibles sont inutiles car on n'y voit jamais de personnes en situation de handicap". Le principe de causalité défendu par l'APF quant à lui est : "on ne voit pas de personne en situation de handicap dans les transports en commun car ils ne sont pas accessibles". Il semblerait cependant que l'on ne puisse pas avoir envie de ce qui n'est pas.

    Cette contribution à la physique théorique rendra-t-elle nos élus plus enclins à respecter l'application de la loi 2005-102 ? Nous l'espérons. Mesdames, Messieurs les élus, dans ses expériences de pensée Albert Einstein s'imaginait assis sur un rayon de lumière. Si la loi de 2005 est dans de nombreux domaine encore une expérience de pensées et alors que nombre d'entre nous sont contraints à rester clouer sur un fauteuil, nous n'accepterons jamais que quiconque s'assoit ni sur son application, ni sur son esprit, ni sur ses lauriers...


  • Gare de Mâcon : La SNCF déraille ou nous raille-elle? Non au compostage des personnes handicapées!

    train.jpgRendons à César ce qui est à César : Quand le député Gérard VOISIN dénonce avant les associations la non prise en compte de l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite de la gare de Mâcon-Ville dans ses travaux de rénovation, c'est le témoignage que le "réflexe handicap" s'installe comme une composante intégrée dans l'esprit de nos élus nationaux.

    C'est à la lecture de ses 2 articles du 9 décembre ( 1er article et 2nd article) que le Journal de Saône-et-Loire nous apprend que Gérard VOISIN, député de Saône-et-Loire, élu dans le Mâconnais-Clunysois, a interpellé le ministre des Transports au sujet de la gare de Mâcon Ville, dans le cadre de sa rénovation, où l'accès aux quais pose de nombreux problèmes : pas d'ascenseur, quais trop bas, etc. Pourtant ces dispositions étaient prévues dans le cadre de l'élaboration du schéma de mise en accessibilité des transports ferroviaires qui avait fait l'objet d'un document cadre dont la 1ère illustration concrète furent les travaux dans la gare de Decize inaugurés fin 2009.

    A l'instar d'autres associations l'APF a particpé à de nombreux groupes de travail que ce soit au niveau régional ou national afin d'amener ses contributions et préconisations quant à la mise en accessibilité du réseau ferroviaire. Les énergies déployées dans ce cadre, en particulier de bénévoles qui se sont investis sans compter, n'ont été apparemment que des efforts vains et vécus comme une écoute in fine à la fois non-bienveillante et artificielle des différents décideurs qui ont fait fi de l'investissement de leurs partenaires réputés.

    Alors que dans un billet d'humeur d'une personne parue dans le JSL du 26/11/2011 laissant augurer la non mise en accessibilité de la gare, l'APF avait jugé utile de vérifier ces informations et réagit à travers son compte twitter le 3 décembre dernier appelant les élus à "ne pas regarder les trains passer"...

    De manière plus général c'est toute la problématique de la libre circulation des personnes à mobilité qui est réinterrogée tant au regard du volontarisme des décideurs que plus fondamentalement le respect de la législation et des droits individuels.

    Reprochera-t-on dès lors aux personnes en situation de handicap et à leurs associations représentatives de revendiquer, à leur corps défendant?

    Rejoignez-nous ici sur notre compte TWITTER et vivez en temps réel nos réactions sur une société que nous voulons inclusive.

     

  • Congrès APF : Quand le Président de l'APF interpelle Roselyne BACHELOT ce sont les 30000 adhérents qui manifestent leur colère.

    Un combat obligé : Jamais nous n'accepterons les engagements non tenus

     

     

    Droite dans ses bottes. Dans la ville d’Alain Juppé, qui avait popularisé cette expression, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, n’a concédé aucune ouverture, sur les "sujets qui fâchent" abordés par Jean-Marie Barbier dans son discours d’accueil.

    Les congressistes ne s’attendaient certes pas à de grandes annonces sur l’emploi, la compensation ou l’éducation, quelques semaines avant la conférence nationale du handicap, le 8 juin. Roselyne Bachelot a d’ailleurs assuré que le gouvernement prendrait « des engagements forts » lors cette conférence.

    Mais sur le projet de décret, qui va donner à l’État une minorité de blocage dans les décisions d’attribution de l’AAH, la ministre a maintenu ses positions : cette nouvelle disposition vise à permettre à l’État de garantir une « meilleure équité territoriale » ; il ne s’agit « pas d’une réforme comptable », a-t-elle assuré.

    Roselyne Bachelot a également défendu le principe des mesures de substitution à l'accessibilité du cadre bâti neuf, que le projet de loi du sénateur Paul Blanc sur la modernisation des MDPH vise à mettre en place.

    Concernant le droit à la vie affective et sexuelle, Roselyne Bachelot a réaffirmé, ce n’est pas une surprise, son « opposition » à la création de services d’accompagnement sexuel.  "Droite dans ses bottes", on vous disait.