• Ensemble investissons sur la solidarité : NON A L'EXPULSION DE NAÏMA SAHNOUNE.

    naima.jpgSi la lapidation est interdite en France il semble que le lynchage de la morale et de la dignité trouve encore ses lettres gravées dans le marbre froid de nos lois...

    Naïma est menacée d'être expulsée de France comme la conséquence forcément normale d'avoir été chassée de son domicile conjugal après y avoir été apparemment rudoyée par son époux et sa belle famille... Un cadre législatif apparemment interprété au regard d'un a priori de suscpicion de mariage blanc semble déboucher sur l'abération faisant d'une victime, une potentielle coupable.

    Dès lors est-il étonnant de constater la tentative de suicide de Naïma dont elle a réchapé de très peu ? 

    L'APF appelle à embrayer le pas du Réseau Education Sans Frontière 71 et du comité de soutien de Naïma. Elle rappelle le mot d'Abraham LINCOLN qu'elle fait sien :

    " C'est en gardant le silence alors qu'ils devraient protester que les hommes deviennent des lâches".

    Au regard de notre documentation et considérant les collaborations entre l'APF et RESF qui ont abouti en d'autres lieux à faire se conjuguer légalité et justice (i.e. récemment retour en France d'ARDI VRENEZI, adolescent polyhandicapé expulsé vers le KOSOVO malgré un pronostic vital défavorable du fait du manque de soins adaptés dans son pays), nous nous engageons auprès du réseau et de Naïma, de surcroit si l'on considère son implication bénévole à l'APF, solidaire des personnes en situation de handicap.

    En particulier :

    • En demandant aux services de l'Etat, Monsieur le Préfet, Madame la Directrice de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et Mme la déléguée départementale aux droits des femmes y étant rattachée de considérer le cas de Naïma dans la globalité de sa situation.

     

    • En demandant aux différents parlementaires de se mobiliser en particulier en favorisant le "traitement" du courrier adressé par RESF à Monsieur VALLS, Ministre de l'Intérieur et en sensibilisant Madame Najat VALLAUD BELKACEM, Ministre des droits des femmes et porte parole du gouvernement ; Les contacts avec cette dernière sont certainement aisés si l'on considère que son époux, Boris VALLAUD ancien Directeur général des services du conseil général de Saône-et-Loire, rompus aux politiques sociales est désormais conseiller du Minsitre Arnaud Montebourg.

    Pour l'heure et afin de ne pas prendre des initiatives qui pourraient nuire à la mobilisation concertée des membres de RESF, l'APF se limitera à la présente communication tout en étant disponible pour aller plus avant dans son implication. 

    Au nom des valeurs portées par l'APF, les termes de son projet associatif "bouger les lignes pour la construction d'une société inclusive" et plus simplement par solidarité et partie prenante dans toutes les luttes contre toutes formes de discrimination, les acteurs de notre association se veulent proches de Naïma et le font savoir.

      

     Articles de presse :

     Le JSL 24/06/2012 (1):Séparés et expulsables : lettre ouverte « contre l’injustice »

    Le JSL 24/06/2012 (2):Droit d’asile: appel pour une réforme urgente

    Le JSL 29/06/2012:

    Le JSL 30/06/2012:Naïma accompagnée au commissariat

    Le JSL 01/07/2012 : Menacée d’expulsion, Naïma a tenté de se suicider

    Le JSL 02/07/2012:Après sa tentative de suicide, Naïma sort du coma

     

    Contact RESF 71

     

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  • Législatives 71 - Priorité à gauche ! "Une feuille de route pour la politique du handicap et la RCEA" : un parallèle avec l'accessibilité et la liberté de circuler ?

     

                                            

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    La démocratie a plébiscité la gauche dans les 5 circonscriptions de Saône-et-Loire. L'APF prend acte et prend position dans un communiqué de presse...

     

     

     

     
     
  • Législatives: quelle place pour la politique du handicap en Saône-et-Loire?

    De part son apolitisme L'APF ne prend pas partie... Pour autant elle sait mettre en avant au regard de son projet associatif les initiatives qui semblent à même de le voir se réaliser. Avec l'inscription de l'agenda 22 dans son contrat de législature, THOMAS THEVENOUD se distingue en accédant à une revendication de l'APF depuis 10 ans en Saône-et-Loire consistant à voir ces 22 principes - définis par l'Assemblée générale des Nations unies en 1993, complétés en décembre 2006 par la Convention universelle sur les Droits des Personnes handicapées de l'ONU, visant à assurer l'égalité des chances des personnes en situation de handicap - effectivement mises en application en France, alors que malgré sa signature en 2007 et sa ratification en 2010 demeurent au registre des voeux pieux... Au-delà de ce fait marquant, la délégation départementale amène une synthèse objective autant que faire ce peut au regard de ses sollicitations auprès des candidats en lice au second tour.

    1ère circonscription :

    THOMAS THEVENOUD (PS) :

    • Signataire du pacte APF : OUI
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représenté : NON - Excusé : OUI
    • Faits marquants durant la dernière legislature : Nouveau candidat.

     

    GERARD VOISIN (UMP/NC)

    • Signataire du pacte APF : OUI
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : OUI - Représenté : xx - Excusé : xx
    • Faits marquants durant la dernière legislature :
    • 1 question ayant trait au handicap.


    2ème circonscription :

    EDITH GUEUGNEAU (Divers gauche) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présente à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représentée : NON - Excusée : NON
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Nouvelle candidate.

     

    JEAN-MARC NESME (UMP) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représenté : NON - Excusé : NON
    • Faits marquant durant la dernière legislature :
    • 8 questions ayant trait au handicap dont une exposant son opposition au débat sur le droit des personnes handicapées à demander l'accès à une vie affective et sexuelle.

     

    3ème circonscription :

    JEAN-PAUL ANCIAUX (UMP) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représenté : NON - Excusé : OUI
    • Faits marquant durant la dernière legislature :
    • 1 question ayant trait au handicap.

     

    PHILIPPE BAUMEL (PS) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représenté : NON - Excusé : NON
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Nouveau candidat.


    4ème circonscription :

    CECILE UNTERMAIER (PS) :

    • Signataire du pacte APF : OUI
    • Présente à la table ronde organisée par l'APF : OUI - Représentée : xx - Excusée : xx
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Nouvelle candidate.

     

    Arnaud DANJEAN (UMP) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : OUI - Représenté : xx - Excusé : xx
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Nouveau candidat.

     

    5ème circonscription :

    ISABELLE DECHAUME (PRV/UMP) :

    • Signataire du pacte APF : NON
    • Présente à la table ronde organisée par l'APF : NON - Représentée : NON - Excusée : OUI
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Nouvelle candidate.

     

    CHRISTOPHE SIRUGUE (PS) :

    • Signataire du pacte APF : OUI
    • Présent à la table ronde organisée par l'APF : OUI - Représenté : xx - Excusé : xx
    • Faits marquant durant la dernière legislature : Notamment :
    • 11 questions ayant trait au handicap.
    • L'un des 3 députés ayant initié la saisine du conseil constitutionnel obtenant la censure de l'article 19 de la loi Paul Blanc sur les dérogations à l'accessibilité.
    • Acteur principal de l'abrogation de l'article 13 ter de la loi sur le RSA défavorable à l'emploi des personnes handicapées.
  • Hollande Président. En attendant qui répondra à Céline?

    alison_parys.thumbnail.jpgMesdames, Messieurs,

    Prenez le temps de lire ce courrier envoyé à l'APF... Va-t-on laisser les choses en l'état ? Là aussi c'est par l'union, la solidarité et l'esprit de responsabilité qui doit dicter nos engagements respectifs, que nous répondrons à Céline. Sans apitoiement, sans pitié mais par devoir et par ce qui fait qu'une société qui accepterait de fermer les yeux sur ce type de situation serait une société décadente.

    "Monsieur Lavigne,

    Atteinte par une maladie orpheline peu connue mais très invalidante, le Syndrome d’Ehlers Danlos, je fais appel à vous ce jour afin d’obtenir quelques renseignements.

    En effet, la maladie dont je souffre est très handicapante et héréditaire, je l’ai donc transmise à mes deux enfants de 15 et 13 ans.

    Cette maladie peut être diagnostiquée dans notre région mais malheureusement pour obtenir les soins nécessaires pour vivre mieux avec notre pathologie pour laquelle il n’existe aucun test génétique et donc aucun traitement curatif, nous devons nous rendre auprès d’un spécialiste qui consulte sur Paris.

    Nous avons bien droit à l’ALD, notre handicap a été reconnu par la MDPH mais nos transports pour nous rendre en consultations sur Paris nous sont chaque fois refusés et limités à Dijon.

    Nous avons tenté une prise en charge dans un centre de rééducation sur Dijon mais hélas, les médecins du centre se trouvent fort démunis devant l’ampleur de nos symptômes et l’évolution de notre maladie. Ceux ci nous renvoient donc sur Paris.

    Il arrive que la pathologie m’inflige des périodes plus ou moins longues de pseudo paralysies durant lesquelles je ne peux me déplacer qu’en fauteuil roulant. Les douleurs sont présentes sans aucun moment de répit et le déplacement en train ou voiture personnelle me semble complètement impossible.

    Suite à un refus de prise en charge, j’ai du annuler une consultation qui devait avoir lieu de le 25 avril pour mon fils et moi même. Comment pouvons nous prendre en charge correctement notre pathologie si nous n’avons pas accès aux spécialistes reconnus pour leurs connaissances de notre pathologie? Comment puis je continuer de regarder l’état de santé de mon fils de 15 ans se dégrader de jour en jour et ne pas pouvoir lui permettre de voir le seul spécialiste capable de l’aider à aller mieux en raison d’une non prise en charge de nos transports?

    J’ai plusieurs fois tenté de faire appel de la décision en passant par la commission de recours amiable, mais hélas, chaque fois cette commission statue en fonction de la décision du médecin conseil et n’entend pas les arguments que je lui présente. J’ai pourtant fournit un certificat du médecin du centre de rééducation de Dijon qui signalait que mon état de santé avait évolué de manière négative et qu’il m’était nécessaire de retourner voir monsieur le Professeur Hamonet à l’hôpital de l’Hôtel Dieu de Paris ainsi qu’un certificat du Professeur Hamonet signalant que nous avions réellement besoin de 6 a 8 consultations par an auprès de ses services. Rien n’y fait et je désespère face à ce blocage de situation en voyant que mes enfants et moi même, souffrons de plus en plus et ne parvenons plus à vivre normalement en raison de ce handicap qui gâche nos vies quotidiennement alors que nous pourrions sans aucun doute obtenir une meilleure prise en charge si nous avions la possibilité de consulter les spécialistes qui connaissent bien notre pathologie.

    Je fais donc appel à vous aujourd’hui, espérant que vous pourrez peut être m’aider et me guider afin que nous puissions débloquer cette situation plus qu’invivable.

    Suite à l’évolution de mon handicap, j’ai de plus en plus de mal à tenir ma maison. Mon époux à un emploi très prenant. Il perçoit une somme versée parce qu’il est mon aidant familial puisque je n’ai pas désiré faire appel à une auxiliaire de vie pour m’aider dans ma toilette , l’habillage et l’aide aux repas...Et je dois de plus en plus lui imposer en supplément les tâches ménagères.

    Le spécialiste m’avait dit que logiquement j’aurais droit à une aide ménagère. J’ai donc vu avec l’assistante sociale de la MDPH qui m’a expliqué que ça n’entrait pas dans le cadre de la PCH, et que l’auxiliaire de vie ne pouvait pas intervenir pour le ménage. Elle m’a conseillé de voir avec la CPAM. J’ai donc été à la CPAM et là on me dit que ça n’entre pas dans mes droits , et qu’il fallait que je vois avec le CCAS, là on m’a renvoyé vers le conseil général qui lui m’a renvoyé vers la MDPH.

    Pour finir, mon mari se retrouve avec une femme et deux enfants handicapés, qu’il aide au quotidien , tout en gérant son emploi et les tâches ménagères en plus. Cette situation devient très oppressante pour lui et met en péril la vie de famille. Je souhaiterais savoir s’il vous serait possible de me renseigner, afin que je sache réellement où me renseigner pour cette aide ménagère, quels seraient mes droits et aurais-je un tarif horaire élevé à lui verser si toutefois j’y ai vraiment droit?

    Mon mari perçoit un salaire, je perçois l’AAH et son complément, la PCH pour l’aidant familial ainsi que l’AEEH pour mes deux enfants avec des compléments. Mais il faut savoir que toutes les aides techniques, le matériel ergonomique que nous impose d’acheter notre handicap ne sont pas prises en charge par la sécurité social. Pour bon nombre des soins et traitements, il reste bien souvent à notre charge des dépassements d’honoraires non négligeables, et bien entendu toutes nos consultations examens etc...sont pris en charge mais nous devons toujours avancer les frais. Il vous sera donc facile de comprendre que bien que nous pourrions vivre aisément avec ce que nous percevons, notre handicap réussit bien souvent à réduire nos moyens financiers à pas grand chose.Je ne pourrais donc pas me permettre d’engager une aide ménagère à un tarif horaire élevé, sans aucune aide .

    Suite à ce mail, vous aurez bien entendu compris que j’ai besoin d’aide et d’explications sur les droits et démarches .

    Espérant que vous serez apte à me guider et répondre à ma requête, je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes salutations distinguées.

    Cordialement.

    Céline L."