• Ad'Ap ! Attention à l'échéance!

     
       

    Les agendas d’accessibilité programmé (Ad’ap)

    C’est pour demain !!

     

    L’ordonnance du 26 septembre 2014, précisant les modalités d’application des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) a instauré de règles du jeu. Les gestionnaires d’établissement recevant du public disposent de trois à neuf ans pour mettre aux normes leurs locaux. Parfois même plus. Ce texte instaure, en effet, de nombreuses possibilités de prolonger les délais, voire de s’en affranchir.

    Qui doit déposer un Ad’ap ?

     

    Tous les propriétaires ou exploitants d’un établissement recevant du public (ERP) ne respectant pas les normes d’accessibilité au 31 décembre 2014 sont tenus d’élaborer un Agenda d’accessibilité programmée. Cet Ad’ap précise les travaux à réaliser, le calendrier et les financements.

    Les gestionnaires d’établissements recevant du public doivent déposer leur agenda d’accessibilité programme (Ad’ap) avant le 27 septembre 2015.!

    À moins qu’ils ne bénéficient d’une prorogation du délai : jusqu’à douze mois en cas de difficultés techniques pour l’évaluation ou la programmation des travaux, voire trois ans maximum s’ils peuvent justifier de problèmes financiers. 

     

    Le gouvernement pouvait difficilement lancer une grande opération de communication avant que députés et sénateurs aient terminé l’examen du projet de loi ratifiant l’ordonnance du 26 septembre 2014 relative à l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP), des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la voirie. Ce texte définit en effet les règles applicables aux Ad’ap… Or, il n’a été adopté que fin juillet par le Parlement.

    Des reculs nombreux sur l’obligation de mise en accessibilité

    Surtout, cette campagne ne saurait faire oublier tous les reculs de la réglementation sur l’obligation de mise en accessibilité, décidés par le gouvernement : l’allongement des délais jusqu’à neuf ans, voire plus ; la limitation, pour les transports, de l’obligation d’accessibilité aux seuls points d’arrêt prioritaires ; ou bien encore la dérogation accordée systématiquement au gestionnaire d’un ERP situé dans un immeuble dès lors que les copropriétaires refusent des travaux de mise aux normes…

    « Cette campagne laisse la FCPE sur sa faim », commente la Fédération des conseils de parents d’élèves. L’échéance de 2015 ayant été repoussée, « l’accessibilité des bâtiments scolaires continue à poser problème, précise-t-elle sur son site internet. (…) Les élèves pourront donc voir l’accessibilité à la télévision à défaut de la vivre au quotidien. »

     

    L’inaccessibilité comme cadre légal

    « La loi de 2005 avait consacré le principe de l’accessibilité universelle avec une échéance, 2015,rappelle Pascale Ribes. A contrarioles nouveaux textes font de l’inaccessibilité une réalité légale  : de nombreux établissements recevant du public ne seront jamais accessibles car ils bénéficient de dérogations qui n’existaient pas jusqu’alors. Avec cette campagne, le gouvernement cache la réalité : la France ne pourra plus jamais être accessible à tous. » Sauf au Mistral…

     

    Contact : Florence LECOMTE 06.88.44.38.33

    Association des Paralysés de France

     

    Délégation de Saône et Loire

  • Vie affective, sexualité et handicap

    CAFE DU PARTAGE

    Vie affective, sexualité et handicap

    Un lieu de partage d’expériences, de ressentis,

    d’attentes, de préoccupations…

    Entre personnes handicapées, aidants familiaux…

     

    Depuis cette année l’Association des Paralysés de France organise des ateliers permettant d’aborder les sujets « vie affective, sexualité et handicap » autour d’un café.

    Trois réunions ont déjà eu lieu au cours du premier semestre et une nouvelle session se déroulera vendredi 18 septembre avec la présence de Pierre ANCET, enseignant-chercheur, directeur de l’Université pour Tous de Bourgogne, et maître de conférence en philosophie.

     

    Objectif principal : considérer la personne en situation de handicap dans sa globalité, c’est-à-dire en prenant en compte tous les aspects qui construisent sa vie, dont sa sexualité.

    Objectifs secondaires :

    -         Lever les à priori

    -         Découvrir un sujet inconnu de la majorité des personnes

    -         Véhiculer un message pour tous, faire comprendre qu’il est essentiel d’en parler

    -         Contribuer au mieux-être social des participants (ex : favoriser l’estime de soi, la confiance en soi…)

    -         Comprendre ce qu’il se passe en France et dans les autres pays

    -         Sensibiliser les professionnels avec des témoignages

     

    Pourquoi un groupe ? Car il y a matière à débattre sur ce sujet, que les expériences personnelles de chacun sont susceptibles d’être bénéfiques pour autrui, afin de se rendre compte que personne n’est seul face à ses problèmes, pour être à l’écoute et être écouté, pour mieux comprendre la situation en France et découvrir ce qui se passe ailleurs en Suisse, en Belgique

    Chaque personne qui compose le groupe en est le moteur, puisque c’est un groupe d’échange qui permet à chacun de poser toutes les questions qu’il se pose afin d’échanger nos connaissances, nos interrogations et nos à prioris.

    Pourquoi ce sujet ? C’est un sujet intéressant, enrichissant, inconnu de la majorité des personnes, qui interroge, dérange…. Des films, des livres et des conférences commencent à émerger mais il est difficile d’aborder le sujet qui est longtemps resté tabou. En effet, les questions qui peuvent se poser sont : Comment aborder le sujet ? Qui est le plus à même de répondre aux personnes ?  Que peut-on, espérer ??  Comment peut-on faire bouger les choses ??

    Dans quelles modalités, dans quelles limites, répondre favorablement, en veillant au respect des valeurs d’intégrité et d’intimité, à des besoins ou à des sollicitations considérées habituellement comme légitime et qui ne se réduisent pas nécessairement à la génitalité ou à la procréation.

     

     

    Alors, venez rejoindre ce groupe, venez discutez, partager, échanger…

    Vendredi 18 septembre de 14 à 17 heures

    4 rue des Tamaris – 21600 LONGVIC

     

     

    Contact : Florence LECOMTE – Directrice de délégation

    APF Côte d’Or et Saône et Loire, par intérim

    03 80 68 24 10