Communication - Page 61

  • Communiqué de Presse

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    PROJET DE LOI SANTÉ :

    L’APF demande une amélioration de l’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap

     

    L’Association des paralysés de France (APF) attend plusieurs objectifs du projet de loi de modernisation de notre système de santé examiné à partir d’aujourd’hui par les députés : l’amélioration de l’accès à la santé pour les personnes en situation de handicap, le renforcement des droits des personnes et des usagers, et l’organisation partagée de l’offre d’accompagnement médico-social sur les territoires.

    L’état de santé moins bon des personnes en situation de handicap n’est plus à démontrer. Ainsi, l’ambition d’un parcours de santé global doit être déclinée pour toutes les personnes en situation de handicap. Il s’agit, pour elles aussi, de développer une approche globale de la santé, depuis l’apprentissage durable des gestes d’hygiène quotidienne adaptés, la prévention et le dépistage, jusqu’aux soins aigus et à la prise en charge des maladies chroniques. Les dispositifs spécifiques de prises en charge ne sont pertinents que lorsque l’état de la personne le nécessite, ou de manière transitoire lorsque l’offre de prise en charge en milieu ordinaire n’est pas encore accessible. La création d’équipes de soins mobiles à l’hôpital proposée par l’APF favorisera l’hospitalisation dans de bonnes conditions.

    L’enjeu reste, pour les personnes en situation de handicap, de pouvoir recourir à des soins de qualité et de proximité de droit commun, complétés autant que de besoin de prises en charge spécifiques.

     

    Les obstacles dans l’accès aux soins restent nombreux pour les personnes en situation de handicap et leur famille. Ce projet de loi doit être l’occasion de revenir sur les ordonnances signées en septembre 2014 qui reportent de fait l’obligation de mise en accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux et ajoutent une dérogation supplémentaire lorsqu’ils sont situés dans des immeubles d’habitation. Et cela au détriment de l’ensemble de la communauté des patients : personnes âgées, blessées, en situation de handicap, parents avec de jeunes enfants.

     

    A l’opposé, la généralisation du tiers-payant est une mesure très attendue pour lutter contre le renoncement aux soins pour raisons économiques. Le projet de loi la complète de la mise en place de tarifs sociaux pour les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, qui viendra compléter ce dispositif déjà renforcé ces derniers mois. Mais l’APF attend aussi qu’une mention du handicap et de la santé des aidants familiaux soit intégrée aux dispositions relatives à la formation des professionnels de santé. L’APF souhaite que les aidants familiaux et proches aidants bénéficient d’un bilan de santé annuel couvert à 100 %.

     

    Concernant les droits des personnes et des usagers, l’APF attend des députés qu’ils confirment la création de l’action de groupe dans le domaine de la santé et reconnaissent le droit à l’oubli, qui constituent deux grandes avancées. Ce projet de loi est aussi l’occasion à ne pas manquer pour reconnaître la place et le rôle légitimes des représentants des usagers au sein des hôpitaux, sur les territoires (y compris pour lutter contre les refus de soins et la désertification médicale) et dans les agences nationales de santé.

     

     

    Enfin, l’APF demande aux députés de garantir aux établissements et services médico-sociaux dont l’activité ne correspondrait plus au projet et au schéma régional de santé la possibilité de la faire évoluer au gré d’une procédure contradictoire avec les autorités sur le territoire, qui reste à introduire dans le projet de loi. La modernisation du système de santé suppose le rapprochement de l’ensemble des acteurs : professionnels de santé, structures sanitaires, médico-sociales et sociales, associations d’usagers et pouvoirs publics, dans une logique de coopération, voire de coordination, et de maillage pour des interventions adaptées, réactives et complètes auprès des personnes. C’est ce que prévoyait le service territorial de santé au public, avant qu’il ne soit remplacé par les communautés professionnelles territoriales de santé au seul bénéfice des professionnels de premier recours.

  • Elections départementales

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    La délégation APF de Saône-et-Loire demande aux candidats de s’engager pour la politique locale du handicap

     

    A l’occasion des élections départementales de mars 2015, la délégation APF de Saône-et-Loire interpelle les candidats en leur demandant de s’engager pour la politique locale du handicap, sur le droit à compensation et les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

    Ces deux sujets figurent parmi les piliers de la loi handicap de 2005, or l’APF constate, tant sur le plan national que local, des atteintes inadmissibles aux droits des personnes et la fragilisation des dispositifs d’accès aux droits.

    Aussi, la délégation APF de Saône-et-Loire demande aux candidats de prendre trois engagements visant d’une part l’effectivité du droit à compensation universel (PCH_positions-APF.pdf) et d’autre part le renforcement des MDPH (MDPH_positions-APF.pdf). Des sujets fondamentaux pour la vie des personnes en situation de handicap et de leur famille que les futurs conseillers départementaux auront à gérer au quotidien.

     

    Comme le montre le sondage IFOP sur les 10 ans de la loi handicap, pour 93% des personnes en situation de handicap interrogées, les prestations de compensation perçues ne leur permettent pas de mener à bien leurs projets personnels. De même, 47% des personnes en situation de handicap interrogées ne sont pas satisfaites de l’accompagnement proposé par leur MDPH.

    Ainsi, il est urgent que les futurs conseillers départementaux se saisissent de ces questions dont ils sont en charge pour apporter des réponses aux difficultés quotidiennes rencontrées par les personnes en situation de handicap et leur famille.

    C’est une question de justice sociale et de choix politique !

    Aujourd’hui trop de plans de compensation sont revus à la baisse, laissant de nombreuses personnes sans les aides (techniques et humaines) nécessaires à leur vie quotidienne, notamment les personnes les plus dépendantes, aboutissant à l’appauvrissement de leur vie sociale et à l’exclusion. Les MDPH sont engorgées, la lenteur du traitement des renouvellements de dossiers entraîne des retards de notification qui ont des conséquences désastreuses dans l’attribution des aides pourtant indispensables.

    Enfin, et contrairement aux idées reçues, non le handicap ne coûte pas cher !  En effet, comme le démontre sans ambiguïté l’étude sur le coût du handicap pour les départements, la part de la prestation de compensation du handicap (PCH) au regard du budget d’un conseil général est insignifiante !  

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    Non, la compensation du handicap ne peut pas être une variable d’ajustement !

     

    Non les droits des personnes ne peuvent pas être sacrifiés sur l’autel de l’austérité ! Toute restriction budgétaire dans ce domaine aurait de lourdes conséquences pour les personnes et se ferait au détriment des droits et de la vie des personnes déjà fragilisées par leur handicap.

     

    Ø  Charte d’engagements des candidats

    Ainsi, la délégation APF de Saône-et-Loire demande aux candidats à l’élection départementale de signer la charte d’engagements suivante :

     

    Candidat à l’élection départementale, je m’engage à :

    q  Me mobiliser auprès du gouvernement et avec les associations de personnes en situation de handicap pour l’effectivité d’un droit à compensation universel, ce qui signifie :

    §  réviser le périmètre, les tarifs et les plafonds de la prestation de compensation du handicap et supprimer les barrières d’âge d’accès à la prestation de compensation du handicap (PCH).

    §  intervenir auprès de l’Etat pour une revalorisation du financement des prestations et des dispositifs basés sur la solidarité nationale (budgets de l’Etat et budget départemental).

    q  Garantir un plan de réponses de la MDPH conforme à une évaluation de situation individualisée et aux projets et besoins des personnes.

     

    q  Garantir et améliorer le dispositif spécifique d’accès aux droits des personnes en situation de handicap. Garantir l’indépendance de la maison départementale des personnes handicapées vis-à-vis des conseils généraux, ce qui signifie :

    ·         Maintenir l’effectivité du groupement d’intérêt public de la MDPH.

    Charte d'engagements.pdf à renvoyer à Délégation APF de Saône-et-Loire, 118 bis grande rue de la Coupée - 71850 Charnay-lès-Mâcon ou par mail à : dd.71@apf.asso.fr

    Les noms des candidats ayant signés cette charte d’engagements seront rendus publics par l’APF.

     

  • Une grande mobilisation

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    Environ 300 personnes en situation de handicap ont crié leur colère dans les rues dijonnaises le 11 février 2015.

    Merci à tous, adhérents, bénévoles, partenaires associatifs, salariés, d’avoir partagé avec nous ces moments forts de revendications communes.

    L’audience chez le Préfet de Région aura permis de rappeler nos positionnements associatifs et de montrer l’unicité de nos organisations respectives pour dire non à l’ordonnance qui bafoue la citoyenneté des personnes en situation de handicap.
    Merci à tous de cet élan d’engagement.

     

    Bien Cordialement,

     

    Pierrette JALLET 
    Représentante Franche Comté

    Aline DOURDAINE 
    Représentante Bourgogne

    Nathalie SWIATKOWSKI
    Directrice Régionale

     

     

    APF
    Bourgogne Franche Comté

  • Communiqué

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    Communiqué 

     

    La loi du 11 février 2005 prévoyait l’accessibilité au 1er janvier 2015. Cette disposition de la loi n’a pas été respectée et les délais supplémentaires, aujourd’hui proposés pour rendre la France accessible, ne sont pas acceptables.

    Il faudra attendre encore des années avant que les établissements recevant du public, ainsi que les transports, puissent être accessibles (quand ceux-ci ne font pas l’objet de dérogations amenés par la mise en place des Agendas d’accessibilité programmé qui assouplit largement le dispositif de la loi de 2005). 

    Tout comme le conseil national consultatif des personnes handicapées, nous considérons que l’ordonnance des AD’AP intègre trop de souplesse, de délais trop longs, de nombreux reports…

    C’est pourquoi, dix ans après la loi du 11 février 2005, un grand rassemblement est proposé le 11 février 2015, à Dijon, à partir de 14h. Nous ne connaissons pas encore le parcours et nous vous tiendrons informer. 

    Nous souhaitons que tous les participants soient vêtus de noir et  d’une casquette ou bonnet de couleur, pour montrer notre indignation et notre colère.

     

    Sylvie Vialet, Représentante départementale.