Communication - Page 28

  • Appel à témoignage sur les difficultés rencontrées depuis le confinement et dans la reprise des soins

    téléchargement (1).jpgDepuis le début de la crise sanitaire et la mise en place du confinement, APF France handicap est fortement mobilisée pour alerter les pouvoirs publics sur la rupture des soins des personnes en situation de handicap et la qualité de la prise en charge.

    Les lignes directrices publiées pour la première phase du déconfinement répondent à un certain nombre de nos demandes, portées en notre nom et en inter-associatif avec le Collectif Handicaps et France Assos Santé. Nous saluons notamment la démarche proactive demandée aux professionnels de santé. Nous nous interrogeons néanmoins sur l’effectivité de ces meures sur les territoires et déplorons l’absence de mesure d’assouplissement du financement des transports sanitaires permettant la reprise des soins dans un contexte où les déplacements restent difficiles.

    ⇒ Afin de mieux étayer nos revendications sur les difficultés rencontrées depuis le confinement et dans la reprise des soins, APF France handicap lance un appel à témoignage :

    • Quel soin a été déprogrammé ? (préciser la fréquence)
    • Par quel professionnel de santé ? (généraliste, spécialistes, paramédicaux …)
    • Où ? (cabinet de  ville, à l’hôpital, à domicile)
    • Quelles conséquences observez-vous ?
    • Avez-vous été appelé pour reprogrammer vos soins ? Par qui et pour quels soins ?

    Merci d’envoyer une réponse par type de soins à aude.bourden@apf.asso.fr

  • Covid-19 et relance : signez l'Appel à la reconstruction

    téléchargement (1).jpgAlors que le déconfinement se prépare, APF France handicap est signataire, avec 75 organisations, d’un appel commun à une reconstruction écologique, sociale et sanitaire. Une interpellation de la société civile, ouverte à la signature de tous, fondée sur des propositions concrètes, et une campagne de mobilisation citoyenne à destination des élus.

    Dans une situation inédite de crise pandémique mondiale, les décideurs publics ont entre leurs mains le choix crucial des mesures de sauvetage et de relance de l'économie. Dans la lignée de nombreuses publications, et notamment celle du “Le temps est venu”, les organisations interpellent les élus sur des demandes
    concrètes :

    • garantir la pérennité des activités essentielles assurées par nos services publics ;
    • développer massivement les activités et métiers nécessaires à une reconstruction écologique et sociale ;
    • imposer le ralentissement des activités qui mènent à des désastres écologiques et sociaux.

    L’Appel est ouvert à la signature des citoyens. Une mobilisation citoyenne se poursuivra dans les semaines à venir, suite au lancement de l’Appel. La mobilisation sera rythmée par des campagnes de sollicitation des élus, à mesure que de nouvelles propositions apparaîtront dans le débat public.

    Pour en savoir plus et signer l'Appel, cliquez ici 

  • Enfance, jeunesse, accompagnement : les protocoles pour la reprise

    images (1).jpgLe Ministère de l’Education nationale et la DGCS publient quatre protocoles détaillant les conditions et modalités de reprise de l’accueil de l’enfant mineur en collectif à l’aune du déconfinement : les modes d’accueil du jeune enfant, la priorité donnée aux élèves en situation de handicap à l’école, les missions des AESH et les accueils collectifs de mineurs (accueils de loisirs périscolaires et extrascolaires, scoutisme).  

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  • Les personnes atteintes d'une affection de longue durée peuvent-elles retirer des masques gratuitement en pharmacie ?

    images (1).jpgLes personnes «à très haut risque médical» pourront bénéficier, sur prescription de leur médecin, de dix masques chirurgicaux par semaine.

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est exprimé dimanche matin sur France Inter. Interrogé sur la politique de mise à disposition des masques, à partir du 11 mai, il a expliqué : «Ceux qui sont en affection longue durée pourront aller dans les pharmacies et s’équiper gratuitement de masques pendant la période où ils sont en affection longue durée.»

    Carine Wolf, présidente de l’Ordre des pharmaciens, confirme, en partie, les propos du ministre de l’Intérieur : «Ce ne sera pas le cas pour toutes les ALD. Seulement pour les personnes à très haut risque de développer une forme grave du Covid, par exemple les immunodéprimés.» La professionnelle précise que cette mise à disposition sera faite «à l’appréciation du médecin, sur prescription. Ces personnes pourront alors retirer, à partir du lundi 11 mai, dix masques chirurgicaux par semaine, sur le stock de la dotation de l’Etat, gratuitement».

    Port d’un masque chirurgical recommandé
    Des propos par ailleurs confirmés par une fiche mise en ligne sur le site du ministère de la Santé le 7 mai dernier. À destination des professionnels de ville, elle porte sur les distributions de masques sanitaires par l’Etat en sortie de confinement (au 11 mai 2020). On peut y lire : «Dorénavant, les malades, les personnes contact et les personnes à très haut risque médical (par exemple les personnes immunodéprimées sévères) bénéficient eux aussi de ces dotations.»

    Les autorités précisent encore : «Certaines personnes présentent, en raison d’un état antérieur, d’une pathologie sous-jacente ou d’un traitement qui les rendent plus sensibles, un haut risque de développer une forme grave d’infection et tout particulièrement de covid-19. Pour les personnes à très haut risque médical, notamment celles présentant une immunodépression sévère, le port d’un masque chirurgical à visée préventive est recommandé. Il appartient au médecin traitant d’en assurer la prescription, avec discernement, en tenant compte du fait que, pour les autres vulnérabilités médicales, et en dehors des cas particuliers à l’appréciation des médecins, la protection doit être assurée par un masque grand public.»

    Pour résumer, toutes les personnes atteintes d'une affection de longue durée ne sont donc pas nécessairement concernées par cette mesure. C'est au médecin de déterminer si son patient est particulièrement vulnérable.

    Source : CheckNews/Libération