Information - Page 73

  • Alain Rochon, nouveau président de l’APF

    2925242316.jpgCommuniqué de presse APF :

    Alain Rochon a été élu à la présidence de l’Association des paralysés de France (APF) lors du Conseil d’administration de l’association samedi 13 avril 2013. Une élection qui fait suite à la décision de Jean-Marie Barbier de cesser d’assurer la présidence de l’association.

    Âgé de 65 ans, Alain Rochon occupait jusqu’à présent les fonctions de vice-président de l’APF.

    Alain Rochon a déclaré s’inscrire dans la continuité de l’action menée par l’APF et notamment dans  la mise en œuvre de son projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive », dont il a été co-rédacteur.

    L’APF tient à exprimer toute sa reconnaissance à Jean-Marie Barbier pour son engagement et son militantisme durant ses 6 années de présidence, qui ont permis la concrétisation de nombreux projets.

     Marié et père de 2 enfants, Alain Rochon est diplômé de Sciences Po Paris, licencié en sciences économiques et ancien élève de l’ENA (promotion Rabelais - 1973).

    Il a réalisé l’ensemble de sa carrière professionnelle au sein du Ministère des Finances, aux postes de : administrateur civil puis chef de bureau à la Direction du Budget ; directeur régional du commerce extérieur (en Franche Comté) ; conseiller commercial en Belgique puis en Italie ; directeur général de l’ACTIM (Agence pour la Coopération Technique, Industrielle et Économique) ; médiateur des PME à l’export ; Contrôleur d’État de l’ONIC (Office National Interprofessionnel des Céréales), puis de RFF (Réseau Ferré de France) et enfin de France Télévisions.

     En situation de handicap moteur depuis 1997, Alain Rochon est adhérent à l’APF depuis 1998. Élu au Conseil d’administration en 2002, il devient vice-président en 2005. Il a été président du Comité de pilotage du Congrès de Bordeaux en 2011 et co-rédacteur, à ce titre, du projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive ».

    Parmi ses nombreuses représentations, on peut citer : rapporteur du groupe « Institutions » lors de l’élaboration de la loi handicap de 2005  ; animateur de 2010 à 2012 de la Commission « accessibilité » (tous types de handicaps) du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et co-rédacteur, sur ce sujet, du rapport préparatoire à la deuxième Conférence Nationale du Handicap (juin 2011) ; administrateur et trésorier du Collectif Inter-associatif sur la santé (CISS); membre de l’Observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle ; administrateur Fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique du (FIPHFP) de 2006 à septembre 2012 et membre de la Commission de l’hébergement touristique marchand.

    L’APF tient à remercier chaleureusement Jean-Marie Barbier pour son implication, son militantisme et sa proximité avec les acteurs de l’association pendant ses 6 années de présidence.

    De nombreux combats ont ainsi été menés et notamment :

    - la manifestation « Ni pauvre ni soumis » qui a réuni 100 associations et 35 000 personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante dans les rues de Paris le 29 mars 2008 et qui a permis l’augmentation de l’AAH de 25% en 5 ans ;

    - l’édition du plaidoyer de l’association « Construire une société ouverte à tous ! »

    - l’adoption du projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive » ;

    - la concrétisation des processus de démocratie interne dans toutes les strates de l’association.

  • Projet de loi portant sur la réforme de l'école : Le Sénateur Maire de Mâcon, Jean-Patrick COURTOIS s'engage à l'unisson de l'APF

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    Après que l'APF a interpellé les parlementaires des deux assemblées, relayant dans le même temps les revendications d'autres associations, la 1ère réaction attendue émane de Jean-Patrick COURTOIS, Sénateur-Maire UMP de Mâcon. Encourageant...

    Qu'en est-il ?

    Le projet de loi portant sur la réforme de l'école si il amène de nombreuses propositions dignes d'intérêt, certains amendements quant à eux constituent un recul par rapport notamment aux acquis de la loi 2005-102, communément appelée "Loi handicap de 2005".

    En particulier, l'amendement 274 adopté en 1ère lecture permettra aux équipes éducatives de saisir la Maison Départementale des Personnes Handicapées afin de demander en cours d'année "la révision de l'orientation de l'enfant handicapé et des notifications concernant son accompagnement".

    Si cette disposition semble relever d'une volonté d'adapter avec diligence et aussi efficacement que possible les projets de scolarisation de ces enfants en fonction de ses évolutions, elle risque de déposséder les parents de ce qui devrait relever de ses prérogatives à sanctuariser : La responsabilité et le droit au choix quant à l'avenir de ses enfants. En l'occurrence qui d'entre nous accepterait qu'il en soit autrement ?

    Or la loi 2005-102 dispose dans ses acceptions fondamentales que chacun ait le libre choix, comme tout un chacun, de déterminer l'orientation qu'il souhaite donner à son existence, ce qui est l'un des pilliers de notre constitution actuelle, ou devrait l'être, et plus largement qui figure dans la charte des droits de l'homme... Depuis quand une loi impose qu'une constitution s'appliqua(*) ? En l'occurrence l'amendement 274 donne la possibilité à des tiers, fussent-ils réputés a priori bienveillants, de se substituer à la personne en situation de handicap et/ou à sa famille, grevant par la même occasion les notions de libre arbitre.

    Ainsi et plutôt que de donner la possibilité aux équipes éducatives de saisir directement la MDPH, il est urgent de renforcer les partenariats en particulier école/famille/ (et établissements médico-sociaux de type SESSAD) afin que les parcours de scolarisation soient bâtis de concert avec chacune des parties dans le respect des compétences et prérogatives de chacun ; En particulier qu'in fine les parents demeurent les seuls à pouvoir interroger la MDPH. À cet égard, notons le souhait, posé par l'école, comme constituant la pierre angulaire de la réussite des élèves de la démarche de responsabilisation des parents quant à l'avenir de leurs enfants. C'est sur ces bases que le principe général doit s'appliquer aux cas particuliers (situation de handicap ou non) sauf à vider de son sens le paradigme de "l'école inclusive" et ses corolaires liés à l'égalité des chances.

    Partant de cet argumentaire, la réponse du Sénateur-Maire de Mâcon est sans équivoque, rejoignant nos propos et qui figure dans le courrier suivant :

    En particulier, le Sénateur Maire s'engage à ce que son groupe parlementaire dépose un amendement visant à supprimer ces dispositions. Nous lui en savon gré.
    Nonobstant nos argumentaires strictement fondés sur l'esprit des lois ce dernier souligne que cet article "introduit .../... un climat de défiance dans la relation parent/communauté éducative" qui si nous lui laissons au bénéfice de son analyse a priori, relève pour nous, non d'une introduction mais d'un facteur agravant.
     
    Pour mémoire : courrier envoyé aux parlementaires de Saône-et-Loire :

     
    Il appartiendra s'ils le jugent utile à chacun des parlementaires de prendre position. Une rencontre avec Thomas THEVENOUD, député de la 1ère circonscription est d'ores et déjà programmée le 27 avril prochain.

    Sans présumer des résultats in fine l'APF rappelle que "l'enfer est pavé de bonnes intentions", et que "le mieux est l'ennemi du bien". Surtout hors considération métaphysique elle incline à la prudence chacun à ne pas marcher sur des charbons ardants sauf à se brûler les pieds... Ou à griller son crédit ! Ainsi, en référence au pacte républicain pour la construction d'une société ouverte à tous, signé conjointement avec  la majorité des parlementaires, l'APF est à leur disposition pour que voit le jour une société inclusive, soit au plus près des besoins de chacun, en particulier des personnes en situation de handicap...

    (*) Lors de ses travaux avec le législateur autour de la loi 2005-102, l'APF ne souhaitait pas que son intitulé commença par "loi pour l'égalité .../...". En effet le triptyque liberté, égalité, fraternité étant constitutif de nos valeurs fondamentales, introduire pour réaliser ses desseins une loi visant l'égalité présupposait qu'elle n'était pas effective. L'APF suggérait alors le terme "égalisation".
  • « Supprimons les obstacles qui paralysent » : la nouvelle campagne institutionnelle de l’APF

    L'APF lance sa nouvelle campagne institutionnelle intitulée " Supprimons les obstacles qui paralysent". Découvrez le spot publicitaire de cette campagne 2012. 

    Chaque jour nous sommes confrontés à des obstacles qui nous interdisent l’accès à de nombreux lieux publics. Ce sont des marches à l’entrée des magasins, des guichets trop hauts, des portes trop étroites, des immeubles sans ascenseur, des toilettes inaccessibles, etc. En 2015, ces obstacles devront avoir disparu sous peine d’amende. Autant éviter cette situation. Agissons pour une société ouverte à tous.

    Retrouvez l'actualité de la campange institutionnelle sur le site national de l'APF

    Ci-dessous, découvrez les affiches de la campagne. 

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  • Contribution de fin d'année

    tombola.jpgDepuis de nombreuses années maintenant, l'Association des Paralysés de France organise une souscription de fin d'année, sous forme de tickets de tombola, que vous pouvez acheter, ou bien proposer à vos proches et amis en leur expliquant la cause que leur geste solidaire permettra d'aider. (Valeur des lots, près de 1500 euros).

    Le mardi 27 novembre dernier se tenait salle Camille Claudel à Dijon, les premiers Etats Régionaux de l'Inclusion. Cette rencontre a eu pour but de dresser un état des lieux en Saône et Loire, des actions à mener pour permettre aux enfant handicapés d'aller à l'école comme tous ses camarades. Les fonds récoltés lors de cette souscription seront affectés à des projets de proximité en lien avec les constats établis ors de ces Etats Généraux de l'Inclusion.

    Si vous souhaitez y participer, il vous suffit de retourner le talon du carnet à la délégation de l'APF, après y avoir incrit impérativement votre nom et adresse, accompagné de votre règlement au plus tard le 14 décembre 2012 à la délégation départementale :

    APF
    118, Grande rue de la Coupée
    71850 – Charnay-les-Mâcon

    Le tirage sera effectué le samedi 15 décembre lors de notre repas de Noël, qui aura lieu cette année salle Mouillelongue, au Creusot.

    Les gagnants seront automatiquement prévenus par courrier et les résultats seront communiqués par voie de presse.

    Nous savons que certains d'entre vous considèrent cette méthode comme de la vente forcée. Toutefois, il est important de noter que chacun a le droit de participer ou non.

    Les lots seront à retirer à la Délégation au plus tard le 15 février 2013.

    Convaincus du soutien que vous saurez apporter aux personnes en situation de handicap de notre département, nous tenons par avance à vous remercier de votre participation pour que cette souscription soit une réussite totale.

    Sylvie Vialet, représentante Départementale
    P.O. Marie Grillot, chargée de mission au développement associatif.